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Groenland : face aux menaces d'annexion de Donald Trump, les dirigeants nordiques se serrent les coudes
information fournie par Boursorama avec Media Services 27/01/2025 à 13:46

Le président américain a répété samedi qu'il "obtiendrait" le Groenland.

Mette Frederiksen à Copenhague, au Danemark, le 10 janvier 2025. ( Ritzau Scanpix / MADS CLAUS RASMUSSEN )

Mette Frederiksen à Copenhague, au Danemark, le 10 janvier 2025. ( Ritzau Scanpix / MADS CLAUS RASMUSSEN )

Les dirigeants scandinaves et finlandais ont affiché leur "solidarité" face aux déclarations agressives du président américain Donald Trump, au cours d'une réunion organisée dimanche 26 janvier par la Première ministre danoise.

"Les pays nordiques ont toujours été solidaires. Et face à la réalité nouvelle et plus imprévisible à laquelle nous sommes confrontés, les alliances et les amitiés solides et étroites sont devenues encore plus importantes", a écrit Mette Frederiksen sur ses réseaux sociaux après une réunion et un dîner dimanche avec les Premiers ministres suédois et norvégien et le président finlandais.

Samedi, le président américain a indiqué à la presse qu'il "obtiendrait" le Groenland, réitérant ses velléités d'annexion . Territoire autonome, dont la politique étrangère et de sécurité, la justice et la monnaie dépendent du Danemark, le Groenland a maintes fois répété ne pas être à vendre.

Une discussion "affreuse" avec Donald Trump

Au lendemain de l'accession de Donald Trump au pouvoir, le Premier ministre du Groenland Mute Egede avait insisté sur le fait que l'île ne voulait "pas" être américaine.

Mi-janvier, Mette Frederiksen s'était entretenue par téléphone avec Donald Trump, soulignant qu'il appartenait au Groenland de décider lui-même de son avenir. Selon plusieurs sources interrogées par le Financial Times , cette conversation décrite par les Danois comme "longue et franche", aurait été "affreuse".

Le président américain, qui n'avait déjà pas exclu une intervention militaire pour s'emparer de l'immense île arctique , aurait notamment menacé le Danemark de droits de douane plus élevés.

Les États-Unis sont le premier marché d'exportation du petit pays scandinave.

8 commentaires

  • 27 janvier 15:57

    L'Europe va peut-être enfin comprendre que la confiance qu'on peut accorder à de supposés alliés doit faire l'objet d'une vigilance absolue... Depuis Roosevelt, même si je n'étais pas né, j'ai compris ! Et le Grand Charles savait parfaitement à sui il avait affaire...


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