Seule une poignée de réfugiés y vit encore. L'ancien « camp de la honte », installé à Basroch, depuis plusieurs mois est en passe de disparaître. « Cela nous aura pris trois mois », indique au Point.fr Damien Carême, maire (EELV) de Grande-Synthe. La construction d'un « campement en dur », à 3 kilomètres de là, a permis l'évacuation de quelque 1 300 personnes entre le 7 et le 10 mars. « 900 personnes s'étaient portées volontaires pour venir à la Linière (comme est surnommé ce nouveau camp aux normes du Haut Commissariat aux réfugiés, NDLR) », indique un porte-parole de l'association Médecins sans frontières qui a investi 2,6 millions d'euros dans la construction de ce centre d'accueil pour migrants. « 400 personnes supplémentaires sont arrivées depuis », précise-t-on de source policière.
« La préfecture de la région Nord a pointé plusieurs points qui doivent être corrigés, mais globalement les conditions d'hygiène et de sécurité sont bien meilleures aujourd'hui qu'hier », confie Damien Carême. Les modestes cabanons en bois doivent ainsi être équipés de détecteurs de fumée pour être mis en conformité avec la réglementation anti-incendie. Des travaux « légers » devraient être entamés prochainement, notamment pour empêcher que des personnes accèdent à l'autoroute voisine. « Ce centre d'accueil n'a pas vocation à être pérenne », affirment d'une même voix le sous-préfet de...
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