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GPA : le cri des ventres
information fournie par Le Point 01/11/2015 à 16:07

Tout a commencé par une offre d'emploi publiée sur Facebook. « Un Thaïlandais proposait une rémunération de 300 000 à 500 000 baths [entre 7 500 et 12 500 euros, ndlr] sans préciser la nature du travail, explique Goy. Comme nous avions beaucoup de dettes, j'ai répondu que j'étais intéressée. » Pattaramon « Goy » Chanbua habite Chon Bury, au sud de Bangkok. Elle a le visage lisse et rond de ces femmes sur qui s'attardent les traits de l'enfance. Une innocence qui n'est qu'apparence. Goy a déjà connu son lot d'épreuves et sait aujourd'hui exploiter les moindres occasions d'améliorer son quotidien et celui de sa famille.

Une proposition qu'on ne peut refuser

En 2013, comme beaucoup de leurs compatriotes, Goy et son mari sont endettés plus que de raison. Lui est peintre en bâtiment. Il gagne 300 baths (7,50 euros) par jour. Goy gagne autant en vendant des salades thaïes devant chez elle. À eux deux, ils parviennent difficilement à subvenir aux besoins de leurs deux enfants de 5 et 3 ans tout en rassemblant de quoi payer les intérêts de leur emprunt. Les Chanbua doivent 60 000 baths (1 500 euros) à un homme du voisinage et payent chaque mois 6 000 baths (150 euros) d'intérêts, 10 % du capital. Dans ces conditions, comment ne pas être tenté par une telle offre. Au « pays des hommes libres », les familles sont en moyenne endettées par des crédits à la consommation à hauteur de 120 % des...

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