Il aura fallu attendre l'arrivée d'Emmanuel Macron à l'Élysée, pourtant peu disert sur le sort de la planète, pour que Nicolas Hulot saute le pas et se décide enfin, à 62 ans, à occuper un grand ministère de la Transition écologique et solidaire. Poste qu'il avait refusé à Jacques Chirac, à Nicolas Sarkozy? puis à François Hollande !
En 2002, après sa réélection, Chirac propose à son ami Hulot d'entrer dans son nouveau gouvernement. L'animateur d' Ushuaïa refuse, préférant le travail de conseiller de l'ombre. Il sera l'un des auteurs du fameux discours prononcé par le chef de l'État au Sommet de la Terre de Johannesburg : « Notre maison brûle et nous regardons ailleurs. » En 2007, à défaut de se lancer lui-même dans la course, il parvient à faire signer son pacte écologique à tous les candidats à la présidentielle. Sarkozy, une fois élu, crée le grand ministère promis et le propose naturellement à Hulot, qui décline. En février 2016, l'ex-envoyé spécial du président refuse l'offre de Hollande qui lui proposait également un super-ministère de l'Écologie doublé du statut de ministre d'État.
Convergences
De quoi décourager le prochain président? Eh bien non, l'ex-banquier a visiblement trouvé les arguments pour convaincre l'ancien globe-trotteur, réputé peu influençable. Celui qui plaide depuis de nombreuses années pour dépasser...
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