Après une décennie d'échecs, la France de François Hollande enchaîne à un rythme effréné les ventes de son Rafale à l'étranger. Vingt-quatre appareils vendus à l'Égypte en février, 36 achetés par l'Inde en avril, et désormais 24 commandés par le Qatar, le président français pourrait bientôt poursuivre l'aventure aux Émirats arabes unis, avec lesquels les négociations avancent à grands pas pour l'acquisition du fleuron de l'aviation française.
Des milliards de pétrodollars qui viennent récompenser le rapprochement stratégique entre la France et les pays du Golfe au Moyen-Orient. Ainsi, après son escale à Doha ce lundi, où il doit signer en personne le contrat, le président de la République sera l'invité d'honneur du sommet extraordinaire du Conseil de coopération des États arabes du Golfe (CCG) à Riyad, une première pour un chef d'État occidental. "Dans cette région du monde, la France tient une position stratégique cohérente et comprise", s'est ainsi félicité dans Le Journal du dimanche le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian, qui a effectué depuis mai 2012 pas moins de 33 déplacements au Moyen-Orient.
Une idylle débutée sous Sarkozy
Depuis son accession à la présidence, François Hollande s'est constamment aligné sur les positions des puissantes sunnites du Golfe, notamment dans le conflit confessionnel qui les oppose à l'Iran chiite. Une politique qui tranche avec la traditionnelle position...
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