Une femme sage, discrète, qui ne veut surtout pas qu'on la remarque. Francine Mariani-Ducray, énarque, conseillère d'État, déteste attirer l'attention. C'est pourtant autour de sa personne que les délibérations du CSA ont tourné, entre mercredi et jeudi, afin de déterminer qui prendrait, à compter du 22 août prochain, la présidence de France Télévisions. Un supplice pour Francine Mariani-Ducray qui a, sous la pression, fini par se rallier à la candidature de Delphine Ernotte.Après l'audition des sept candidats de la "short list", deux noms émergent : Pascal Josèphe, un homme de programmes, ancien disciple d'Hervé Bourges, et Delphine Ernotte, directrice exécutive d'Orange au profil plus managérial. Le premier recueille 3 voix, la seconde 4. Sur les 8 membres du CSA, seule Mariani-Ducray apporte son suffrage au président sortant, Rémy Pflimin. Ce qui correspond tout à fait à sa nature : pas de vague, on ne bouleverse pas les hiérarchies en place. Donc, si le sortant se présente, on ne critique pas son bilan, on le reconduit. Une position légitimiste qui a du plomb dans l'aile quand on est seul contre tous.Coups basDans la soirée de mercredi, une rumeur court dans Paris : Olivier Schrameck, le président du CSA, organiserait un rapprochement entre Josèphe et Ernotte. Après tout, leurs profils se complètent parfaitement : à l'une les coups de ciseaux dans les dépenses et la pénible réforme de France 3 (une priorité pour...
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