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France/Stellantis: Jusqu'à 1.400 départs volontaires en 2022
information fournie par Reuters 31/01/2022 à 18:40

FRANCE/STELLANTIS: JUSQU'À 1.400 DÉPARTS VOLONTAIRES EN 2022

FRANCE/STELLANTIS: JUSQU'À 1.400 DÉPARTS VOLONTAIRES EN 2022

par Gilles Guillaume

PARIS (Reuters) - Stellantis pourrait supprimer cette année jusqu'à 1.400 emplois supplémentaires en France via des départs volontaires, un nombre similaire aux départs enregistrés en 2021 via des mesures de RCC (Ruptures conventionnelles collectives), ont dit à Reuters trois sources syndicales.

Selon un document que Reuters a pu consulter lundi à la veille d'un nouveau cycle de discussions sur les salaires et l'emploi, le bilan des dernières mesures de RCC fait état de 1.380 départs au 31 décembre dernier, pour l'essentiel via des congés senior ou des mobilités sécurisées.

Stellantis explique dans le document qu'il doit poursuivre l'adaptation de ses effectifs "dans un contexte marqué par les transformations technologiques à accompagner" - fin du thermique, boom de l'électrique et des logiciels.

Lors des négociations, appelées à durer une partie du mois de février, le constructeur né de la fusion entre PSA et FCA devrait proposer de reconduire en 2022 les mesures de RCC, ont dit à Reuters trois sources syndicales, selon lesquelles un nombre similaire de personnes devraient être concernées cette année.

"On part vers une reconduction des mesures à l'identique", a dit une d'elles. "1.300-1.400 est une moyenne qu'on devrait retrouver cette année encore."

Aucun commentaire n'a pu être obtenu dans l'immédiat auprès de Stellantis.

Un an après la création du géant franco-italo-américain, toute discussion sociale dans une partie géographique de l'entreprise est regardée de près dans les autres pays du groupe, alors que le directeur général Carlos Tavares est passé maître dans l'art d'améliorer les marges et de réduire les coûts, chez PSA puis chez Opel-Vauxhall.

Tavares a redit mi-février vouloir éviter si possible des fermetures d'usine et des licenciements en Europe, tout en mettant en garde sur la nécessité de gagner encore en compétitivité pour compenser les surcoûts de l'électrification.

"J'ai peur que le passage à l'électrique constitue un effet d'aubaine pour continuer à réduire les effectifs de la partie française. On a déjà perdu plus de 30.000 personnes en 13 ans", a déclaré Christine Virassamy, représentante CFDT.

Selon son syndicat, l'effectif français de l'ex-PSA a fondu d'environ 77.000 personnes en 2007 à 42.500 en 2020.

A partir de mardi, les organisations syndicales batailleront aussi pour obtenir le maximum d'embauches.

"Les effectifs diminuent, mais nous voulons que les départs soient remplacés au mieux pour que la charge de travail de ceux qui restent ne devienne pas insupportable", a ajouté Anh-Quan Nguyen, représentant CFE-CGC.

Selon le document préparé pour les discussions, l'état d'avancement des recrutements en CDI sur le périmètre PSA Auto donne un total général de 273 recrutements au 31 décembre dernier.

(Gilles Guillaume, édité par Tangi Salaün)

1 commentaire

  • 31 janvier 19:50

    Et ça continue! vous savez il n'y a +qu'une seule chose à faire avec ces entreprises, devant l'impuissance de nos dirigeants; ne + acheter leurs voitures! vous verrez ils changeront très vite leur fusil d'épaules; nous payons déjà 3 fois le prix la voiture francaise, cela fait très cher de rouler francais avec le prix élevé de leur construction en raison des taxes sociales, du cout des chomeurs à la charge de la collectivité & des taxes/impots (péages & son entretien).


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