
La présidente du groupe parlementaire du Rassemblement National (RN), à l'Assemblée nationale à Paris, France
Le Rassemblement national (RN) s'insurge contre les réquisitions visant Marine Le Pen dans le procès des assistants parlementaires du Front national au Parlement européen, dénonçant une justice politique.
Cinq ans de prison dont deux ans fermes aménageables ainsi qu'une peine d'inéligibilité de cinq ans ont été requis mercredi à l'encontre de la cheffe de file du parti d'extrême droite.
Sur BFMTV, le vice-président du RN Sébastien Chenu s'en est pris jeudi à un parquet "outrancier, indigne et politique" qui cherche à "éliminer Marine Le Pen" et à "ruiner" le RN.
Le député RN de la Somme Jean-Philippe Tanguy a pour sa part dénoncé jeudi sur France 2 des "réquisitions quasi-fanatiques".
Dès mercredi, le président du parti, Jordan Bardella, avait estimé sur le réseau social X que le parquet n'était "pas dans la justice", mais "dans l'acharnement et la vengeance".
"Lorsqu'on a détourné (...) 4 millions et demi d'euros au préjudice du Parlement européen et donc des contribuables, notamment français, on ne crie pas au scandale en ce qui concerne les réquisitions", a réagi Patrick Maisonneuve, avocat du Parlement européen, à l'antenne de BFMTV.
Le procès du RN, de Marine Le Pen et de 24 autres personnalités du parti soupçonnés de détournement de fonds européens doit s'achever le 27 novembre devant le tribunal correctionnel de Paris.
(Rédigé par Jean-Stéphane Brosse, édité par Blandine Hénault)
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