France : le climat des affaires se dégrade légèrement en février (Insee)

information fournie par Boursorama avec AFP •22/02/2024 à 10:09

( AFP / AURORE MESENGE )

Le climat des affaires en France se dégrade un peu en février par rapport à janvier, indique jeudi l'Insee, et reste légèrement en dessous de sa moyenne de longue période, mais le climat de l'emploi est un peu plus favorable.

L’indicateur qui synthétise le climat des affaires, calculé à partir des réponses des chefs d’entreprise des principaux secteurs d’activité marchands, perd un point, à 98, alors que sa moyenne de longue période est à 100.

L'indicateur du mois de janvier, annoncé le mois dernier comme stable à 98, a depuis été révisé en hausse d'un point à 99.

La légère dégradation résulte principalement de la détérioration de la situation conjoncturelle dans les services et le commerce de détail (y compris commerce et réparation d'automobiles), explique l'Institut national de la Statistique.

L’indicateur synthétique de climat de l'emploi rebondit de deux points par rapport à janvier, à 101, repassant ainsi juste au-dessus de sa moyenne de longue période.

Dans le commerce de détail (y compris commerce et réparation d'automobiles), le climat des affaires "s’assombrit nettement" après deux mois d’amélioration, explique l'Insee. L'indicateur le mesurant perd cinq points à 99 points.

Il est pénalisé notamment par les soldes d'opinion sur les perspectives générales d’activité, les ventes passées et les intentions de commandes.

Dans les services, le climat des affaires se dégrade également - moins deux points à 99 - sous l’effet du recul des soldes sur l’activité et la demande prévues.

Dans le bâtiment, l’indicateur de climat des affaires est stable (103), au-dessus de sa moyenne.

Dans l’industrie, le climat des affaires s’améliore un peu (100, +2 points). Il retrouve ainsi sa moyenne, grâce à la bonne tenue des soldes d’opinion sur la production prévue et les carnets de commandes, y compris étrangers.

Enfin, l'amélioration du climat de l'emploi résulte du "net rebond" du solde d'opinion sur l'évolution à venir des effectifs dans les services (hors agences d'intérim), explique l'Insee.

Ce rebond est néanmoins partiellement compensé par le recul de ce solde dans l'industrie manufacturière et de celui sur l'évolution récente des effectifs dans le commerce de détail.