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France: La consommation devrait contribuer au rebond limité de la croissance début 2024, selon l'Insee
information fournie par Reuters 07/02/2024 à 18:15

Un marché local à Nice

Un marché local à Nice

Les perspectives pour 2024 s'améliorent à la marge grâce à la désinflation qui soutiendra la consommation, mais la prudence des ménages et des entreprises pourrait limiter les perspectives de croissance, a déclaré mercredi l'Insee dans son point de conjoncture.

Selon l'organisme statistique, le produit intérieur brut (PIB) de la France progresserait de 0,2% aux premier et deuxième trimestres, en ligne avec ses estimations de décembre, ce qui porterait l'acquis de croissance à 0,5% à mi-année.

Le gouvernement table pour sa part sur une croissance de 1,4% cette année, contre 0,6% attendu par l'OCDE et 1% par le FMI.

"Le redémarrage de la consommation soutiendrait l’activité (...), mais la croissance française resterait assez peu dynamique, entravée par la diffusion des hausses de taux d’intérêt qui freinent l’investissement", résume l'Insee.

Le ralentissement de l'inflation et le rebond des salaires et des prestations sociales soutiendraient la consommation qui constituerait "le principal moteur de la demande intérieure", souligne l'institut.

L'Insee prévoit un reflux de l'inflation à 2,6% en juin, en ligne avec son estimation de décembre, et après 3,1% (estimation préliminaire) en janvier.

La contribution de l'alimentaire et des biens manufacturés à l'inflation deviendrait négligeable, mais les services contribueront toujours à soutenir la dynamique des prix.

"Ce sont désormais les prix des services, tirés par la dynamique des salaires, qui soutiennent l’inflation : en juin 2024, ils progresseraient de 3,0% sur un an", constate l'Insee.

La situation conjoncturelle demeurerait toutefois hésitante, le climat des affaires étant ainsi passé sous sa moyenne de long terme en octobre, tandis que les enquêtes de conjoncture montrent que les diagnostics portés par les différents secteurs sur l'activité sont partagés.

"Les dernières données renvoient l’image d’une croissance globalement hésitante, avec des disparités marquées entre secteurs", relève l'Insee, qui souligne que le resserrement des conditions financières pèse sur l'investissement des entreprises et des ménages.

"Côté offre, certains secteurs continueraient de se rapprocher de leur potentiel de production", ajoute l'institut qui évoque la levée progressive des contraintes d’approvisionnement et le redémarrage des réacteurs.

(Rédigé par Corentin Chappron, édité par Kate Entringer)

1 commentaire

  • 07 février 18:25

    Bruno Le Maire nous a dit que nous étions entré dans les trente glorieuses en décembre 2021. Il reste 28 ans d'abondance en France. Profitons !


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