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France: l'Insee attend un redémarrage timide de la croissance début 2024
information fournie par Boursorama avec AFP 07/02/2024 à 17:42

( AFP / AURORE MESENGE )

( AFP / AURORE MESENGE )

L'activité économique française devrait croître timidement de 0,2% au cours de chacun des deux premiers trimestres de 2024, grâce à un regain de consommation des ménages soutenu par le recul de l'inflation, a prédit l'Insee mercredi.

Cette légère progression du produit intérieur brut (PIB) au premier semestre ferait suite à l'inertie observée sur la seconde moitié de 2023, dans un contexte de taux élevés et de vives tensions géopolitiques.

"Après un semestre de stagnation de l'activité, l'horizon s'éclaircirait un peu début 2024. Les derniers indicateurs confirment en effet le diagnostic (...) d'une reprise très modérée", a expliqué à la presse Dorian Roucher, nouveau chef du département de la conjoncture de l'Institut national de la statistique.

Encouragée par le recul de l'inflation qui l'avait fortement pénalisée l'an dernier, ainsi que la revalorisation des salaires et des prestations sociales, la consommation des ménages devrait rebondir et constituer le moteur principal de la demande intérieure. L'hiver rigoureux de début janvier tirerait la consommation d'énergie.

"La désinflation semble en bonne voie", a assuré Clément Bortoli, chef de la division synthèse conjoncturelle. La hausse des prix atteindrait 2,6% en juin sur un an, contre environ 6% début 2023, un niveau alors inédit en presque quatre décennies.

Nourris par les hausses salariales, les services prendraient le pas sur l'alimentation comme principal contributeur de la hausse des prix (+3% en juin sur un an). Pour l'alimentation, la hausse ralentirait à 1,5% à cet horizon, contre 5,7% en janvier et un pic à presque 16% au printemps 2023. Elle serait de 7,5% pour l'énergie, tirée notamment par le rétablissement de taxes sur l'électricité.

Pas d'embellie en revanche pour les investissements des ménages — surtout dans la construction de logements neufs — et des entreprises, qui pâtiraient du resserrement monétaire opéré par la Banque centrale européenne (BCE).

Restant prudente face à l'inflation, cette dernière n'a fourni en janvier aucun signe suggérant un assouplissement prochain de sa politique monétaire.

Alors que le secteur des transports bénéficierait de la résorption des difficultés d'approvisionnement et celui de l'électricité du redémarrage de réacteurs nucléaires, la construction et les services immobiliers resteraient en repli.

L'Insee n'a pas fourni pour l'instant de prévision pour l'ensemble de 2024. Alors que la Banque de France anticipe une croissance de 0,9%, le gouvernement table sur 1,4%, une hypothèse jugée optimiste au vu de l'acquis de croissance de 0,5% attendu à mi-2024.

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