Oh, surprise au pied du sapin ! Une poupée ! Ah, deuxième surprise, un message : "Le sexisme, ça sent le sapin", ou "Attention, ce jouet est sexiste". À l'approche de Noël, l'association féministe FièrEs a discrètement glissé cinq cents de ces messages dans des boîtes de poupées en Ile-de-France. Avec, comme objectif, de sensibiliser le public sur la question des jouets sexistes, sans véhiculer un message culpabilisant pour autant, selon la responsable juridique de l'association, jointe par Le Parisien .Selon elle, les membres de l'association "savent bien que les parents suivent les listes de leurs enfants et qu'ils ne pensent pas à mal". D'où un message adressé aux parents à la fin de chaque tract : "Faites changer les choses : écrivez aux fabricants et aux magasins de jouets.""Quoi ? Les filles n'aiment pas les outils ?"Si les polémiques sur le sexisme des jouets - voitures télécommandées pour les garçons, poupées pour les filles, etc. - ne datent pas d'hier, elles prennent cette année une ampleur nouvelle et remontent au niveau politique. Le 18 décembre, un rapport sénatorial a été rendu public par Chantal Jouanno, présidente de la délégation sénatoriale aux droits des femmes. Intitulé "Jouets : la première initiation à l'égalité", il préconise notamment la création d'un site internet pour recenser les fabricants des jouets les plus sexistes, la formation des professionnels qui travaillent avec les enfants ou encore la mise...
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