Le nombre de Français expatriés a progressé de 35 % en dix ans, selon le rapport publié mercredi de la commission d'enquête parlementaire sur "l'exil des forces vives", dont droite et gauche tirent des conclusions radicalement opposées. La commission d'enquête, créée en avril à l'initiative de l'actuel secrétaire général de l'UMP Luc Chatel, avait été dès le départ très polémique, avec "le mot exil très orienté sur le french bashing destiné à démontrer que la France est un enfer fiscal que tous nos jeunes et nos entreprises quittent", selon le rapporteur, le socialiste Yann Galut. Deux députés UMP des Français de l'étranger, Frédéric Lefebvre et Thierry Mariani, avaient d'ailleurs appelé leur groupe à ne pas "dénigrer les Français qui décident l'expatriation". Six mois plus tard, après une trentaine d'auditions, le consensus n'a pas progressé puisque l'UMP avait rejeté dès la semaine dernière le rapport de Yann Galut, estimant que la gauche était dans le "déni" à propos de la question notamment des "exilés fiscaux" sur lesquels "il y a une omerta". Le rapport estime à plus de deux millions le nombre de Français à l'étranger fin 2013, dont 1,6 million officiellement enregistrés, un chiffre en hausse de 35 % en dix ans. "Moindre attractivité du marché français du travail" Yann Galut estime que cette progression, régulière, "correspond d'abord à un rattrapage de la France par rapport à ses...
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