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Fonctionnaires : au lendemain de sa nomination, huit syndicats interpellent Élisabeth Borne sur les salaires et la retraite
information fournie par Boursorama avec Media Services 17/05/2022 à 15:01

Ils demandent notamment que le point d'indice soit "fortement revalorisé et dans les plus brefs délais".

Élisabeth Borne à Paris, le 16 mai 2022. ( POOL / LUDOVIC MARIN )

Élisabeth Borne à Paris, le 16 mai 2022. ( POOL / LUDOVIC MARIN )

Ils veulent une hausse des salaires et le statu quo sur l'âge de départ à la retraite. Au lendemain de sa nomination à Matignon, une large coalition de syndicats de la fonction publique a interpellé mardi17 mai dans une lettre ouverte Élisabeth Borne.

"En ce tout début de quinquennat, nos organisations syndicales CFE CGC, CFTC, CGT, FA, FO Etat, FSU, Solidaires et UNSA de la Fonction publique estiment que des mesures importantes doivent être prises sans attendre", écrivent les auteurs de ce courrier également adressé au président Emmanuel Macron.

"La première des urgences est celle des salaires et du pouvoir d'achat" , martèlent les huit syndicats, deux mois après l'annonce d'une augmentation générale "avant l'été" par la ministre de la Fonction publique Amélie de Montchalin.

"Le point d'indice (la base de rémunération commune aux 5,7 millions d'agents publics) doit en conséquence être fortement revalorisé et dans les plus brefs délais ", ajoutent-ils. Les signataires de la lettre ouverte jugent aussi qu'indexer la valeur du point d'indice sur l'évolution du coût de la vie "aurait toute sa pertinence". Mercredi, le porte-parole du précédent gouvernement Gabriel Attal avait fait savoir à l'issue du Conseil des ministres que le dégel du point d'indice serait intégré à une loi "pouvoir d'achat", présentée après les élections législatives (12 et 19 juin).

"Hostilité" à la réforme des retraites

L'autre grande revendication exprimée dans le courrier porte sur les retraites, les syndicats confirmant leur "hostilité à tout nouveau recul de l'âge légal pour pouvoir partir à la retraite". Pendant la campagne présidentielle, Emmanuel Macron a promis de porter progressivement cet âge à 65 ans, contre 62 ans actuellement.

Les syndicats évoquent en fin de lettre plusieurs autres "dossiers structurants" qu'ils aimeraient "faire évoluer", comme l'égalité professionnelle ou les grilles de progression des salaires . Un dernier sujet pas assez mis en avant, selon la CFDT Fonctions publiques, seul syndicat représentatif à ne pas avoir signé le courrier.

La deuxième organisation d'agents publics juge, par ailleurs, que les revendications en matière de retraites s'appliquent à l'ensemble de la société et doivent donc être portées au niveau confédéral plutôt que par la seule branche fonction publique de la CFDT.

9 commentaires

  • 18 mai 10:25

    issue de la gauche, elle devrait être sensible à ces sujets???


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