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Fiscalité des entreprises : Geoffroy Roux de Bézieux défend TotalEnergies, "le bouc-émissaire préféré"
information fournie par Boursorama avec Media Services 29/09/2022 à 12:12

Après les énormes bénéfices enregistrés au deuxième trimestre 2022, le géant français de l'énergie est au coeur des débats sur la taxation des "superprofits", réclamée par de nombreux responsables politiques.

Geoffroy Roux de Bézieux, le 29 août 2022, à Paris ( AFP / Eric PIERMONT )

Geoffroy Roux de Bézieux, le 29 août 2022, à Paris ( AFP / Eric PIERMONT )

"L'attractivité d'un territoire, c'est aussi la fiscalité". A l'antenne de franceinfo , Geoffroy Roux de Bézieux a pris la défense de TotalEnergies, qu'il qualifie de "bouc-émissaire" sur la question de la fiscalité des entreprises en France.

Interrogé sur les crédits d'impôt-recherche accordés à TotalEnergies, Geoffroy Roux de Bézieux prend la défenseur du géant français. "C'est le bouc-émissaire préféré", a t-il lancé, jeudi 29 septembre. "On a le taux d'impôt le plus élevé d'Europe, sur les prélèvements obligatoires. On a créé des niches fiscales pour atténuer cet impact. A quoi sert ce crédit d'impôt? A avoir des chercheurs en France, chez Total, chez Sanofi, mais aussi dans des toutes petites boites" , fait-il valoir.

"Soit il y a un système pour toutes les entreprises, soit y a pas de système"

Le patron du Medef déplore la volonté d'un traitement particulier à réserver au géant de l'énergie, qui a annoncé un bénéfice de 5,6 milliards d'euros au deuxième trimestre 2022, plus que doublé sur un an. "Vous voulez faire quoi? Interdire à une entreprise de bénéficier d'un système? Ca marche pas ! On ne peut pas faire le tri. La Constitution, c'est soit il y a un système pour toutes les entreprises, soit il n'y a pas de système", estime t-il.

Bénéfices nets par trimestres pour les majors pétrolières (BP, Chevron, ExxonMobil, Shell et TotalEnergies) depuis 2016 ( AFP /  )

Bénéfices nets par trimestres pour les majors pétrolières (BP, Chevron, ExxonMobil, Shell et TotalEnergies) depuis 2016 ( AFP / )

Geoffroy Roux de Bézieux prend ensuite la défense de TotalEnergies, "qu'on critique toute la journée, comme le bouc-émissaire favori". "Est-ce que vous préférez que Total soit français, continue d'investir en France, paie des impôts en France, que Patrick Pouyanné (directeur général de TotalEnergies, ndlr) continue d'investir dans des raffineries en France où il perd de l'argent, ou que ce soit racheté par une multinationale étrangère et que tout ça parte à l'étranger?". "C'est ça la question : à un moment, l'attractivité d'un territoire, c'est aussi la fiscalité".

"Dividende exceptionnel" pour les actionnaires

Mercredi, TotalEnergies a annoncé un milliard de dollars supplémentaires d'investissement dans les énergies renouvelables mais aussi plusieurs milliards de gratifications pour ses actionnaires, alors même que les salariés de ses raffineries font grève pour obtenir des augmentations face à l'inflation.

Devant "l'évolution des marchés du pétrole, du gaz et de l'électricité", le géant des hydrocarbures se félicite du "bilan très solide" qu'il affichera fin 2022, s'estimant "en position à la fois d'accélérer sa stratégie de transformation et d'offrir une politique attractive de retour à l'actionnaire". C'est pourquoi le conseil d'administration, "souhaitant partager avec ses actionnaires les résultats de la compagnie dans ce contexte de prix hauts", va "verser un acompte sur dividende exceptionnel de 1 euro par action en décembre 2022", sur 2,62 milliards d'actions, a-t-elle précisé dans un communiqué.

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NYSE +0.34%

4 commentaires

  • 29 septembre 12:17

    RDB a TOTALement raison.


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