Selon une enquête de l'Union nationale des associations familiales (Unaf) diffusée juste avant la fête des pères, 86 % des 11 000 répondants déclarent que l'éducation qu'ils donnent à leurs enfants est différente de celle qu'ils ont reçue de leurs pères, notamment en ce qui concerne l'implication, la présence ou l'écoute. Et plus de huit pères sur dix se disent différents de leur propre père et un sur deux ne se sent pas autant reconnu que la mère par la société.
45 % déclarent avoir été influencés par d'autres personnes que leur père concernant l'exercice de leur paternité. Ceux-ci désignent le plus souvent leur mère (43 %) et leur conjointe ou ex-conjointe (20,6 %). 56 % des pères (et même 66 % des pères "solos") ont le sentiment que leur rôle est considéré comme moins important que celui de la mère, 42 % aussi important et 1 % plus important.
54 % pensent que la justice familiale prend des décisions injustes concernant le lieu de résidence des enfants en cas de séparation, contre seulement 21 % qui pensent qu'elle prend des décisions justes, les autres ne se prononçant pas. Leur perception négative de la justice familiale est influencée par les actions spectaculaires et médiatisées menées ces dernières annéees par des pères qui s'étaient sentis lésés.
Manque de temps et insatisfaction
En revanche, les pères "solos" (600 ont répondu à l'enquête) sont plus...
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