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Farul Constanța, le chef-d’œuvre de Gheorghe Hagi
information fournie par So Foot 26/05/2023 à 10:15

Farul Constanța, le chef-d’œuvre de Gheorghe Hagi

Farul Constanța, le chef-d’œuvre de Gheorghe Hagi

Après 103 ans de mutisme, le Farul Constanța s'est enfin assis sur le trône de Roumanie, au terme d'une saison pétillante, aux allures de feu d'artifice. Si l'équipe de coach Hagi, qui a fusionné avec le Viitorul en 2021, compte aussi le titre de 2017 dans son palmarès, le sacre de cette année est unique, et amené à enfin susciter des vocations.

En Roumanie, il est coutume de dire qu’il faille « parfois devenir frère avec le diable pour franchir le lac » . Mais lorsqu’un phare nous guide pour de vrai, et pas de manière imagée, sa seule lumière jaillissante suffit pour se frayer un chemin dans l’obscurité. Ici, l’obscurité demeure l’état global du football roumain, dont la timidité sur la scène européenne est proverbiale. Quand on s’appelle Gheorghe Hagi, croire jusqu’au bout en ses préceptes et ses valeurs pour gravir les montagnes est un pléonasme. Dimanche dernier, le Farul Constanța, entraîné et administré par le Maradona des Carpates, a décroché son premier titre de champion de Roumanie sous cette appellation, deux étés seulement après sa fusion avec le Viitorul, vitrine de l’Academia Hagi durant plus de dix ans. Au nez et à la barbe du FCSB de Gigi Becali, éternel second depuis 2015, et du quintuple champion en titre, un CFR Cluj en fin de cycle. Pour être expéditif : Hagi a déjà fait la nique aux cadors avec son Viitorul en 2017. Un champion surprenant, qui pouvait difficilement confirmer en Coupe d’Europe. Mais une chose est de réussir à le faire avec son laboratoire – le vrai rôle du Viitorul –, en attendant de pouvoir récupérer la marque de son club formateur, pour saupoudrer ses performances sportives de ferveur populaire. Le faire avec une entité qui n’a rien gagné durant 103 ans (hormis des breloques en D2), avec deux joueurs de 17 ans titulaires au minimum, tout en imposant son style de jeu de manière autoritaire, c’est surtout la victoire d’un idéal opposé à la léthargie et à la frilosité ambiantes.

Un port en ébullition

« Ce titre, et la nuit de dimanche à lundi qui a suivi, représente le plus beau jour de notre vie. On n’avait jamais vécu ça. Pour être franc, beaucoup d’entre nous n’ont même pas su comment célébrer. La dernière fois qu’on a eu cette charge émotionnelle, c’était en 2005, pour la finale de la Coupe perdue face au Dinamo. En début de saison, nous étions plusieurs à être sceptiques, on ne s’attendait même pas à finir dans les six premiers , livre un des ultras influents du

Par Alexandre Lazar pour SOFOOT.com

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