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Face à la flambée des matières premières, la CPME réclame des mesures
information fournie par Boursorama avec Media Services 14/06/2021 à 11:05

Selon la Confédération des PME, "59% des entreprises sont impactées par la hausse du prix des matières premières" mais "seule la moitié envisage de répercuter la hausse sur les prix de vente".

(Photo d'illustration) ( AFP / GUILLAUME SOUVANT )

(Photo d'illustration) ( AFP / GUILLAUME SOUVANT )

Ces derniers mois, le prix de certaines matières premières a fortement augmenté : +25% en un an pour le bois, +48% pour la mousse, +30% pour l'acier au cours des six derniers mois. Le bâtiment et des filières industrielles comme l'automobile sont touchées, mais aussi l'agro-alimentaire à travers les emballages , dont les prix ont augmenté entre 10% et 20%, souligne la Confédération des PME, qui réclame des mesures pour aider les entreprises déjà éprouvées par la crise du Covid-19.

Selon une enquête réalisée par l'organisation en mai auprès de 2.000 dirigeants, "59% des entreprises sont impactées par la hausse du prix des matières premières" mais "seule la moitié envisage de répercuter la hausse sur les prix de vente". A cela s'ajoute des pénuries de produits indispensables à certaines activités, comme les micro-processeurs ou les composants pour vélos.

Pour répondre aux difficultés que cette situation engendre, la CPME demande, à la veille d'une réunion mardi au ministère de l'Economie sur le sujet, que les prix payés par les acheteurs publics, ministères et collectivités territoriales, puissent être indexés sur les prix des matières premières "pour tenir compte de la réalité de la situation économique des secteurs" , selon un document diffusé lundi 14 juin et obtenu par l' AFP.

Au-delà des acheteurs publics, la CPME souhaite qu'un contrat puisse être réexaminé par un juge suite à "un changement de circonstances qui ne pouvait être prévu au moment de sa formation". L'idée est "d'adapter le contrat plutôt que le voir dénoncé" , selon l'organisation.

La CPME demande aussi que pour les contrats avec le secteur public, le gel des pénalités de retard instauré pendant la crise sanitaire soit réactivé "a minima jusqu'à la fin 2021".

L'organisation propose encore la prolongation aux conditions qui prévalaient jusqu'à fin mai de la prise en charge du chômage partiel pour les entreprises à l'arrêt faute de matériaux.

De son côté, le président du Medef Geoffroy Roux de Bézieux avait déclaré mardi être "assez inquiet sur le bâtiment qui a vu l'acier qui a augmenté de 30-40%". Et "on a du mal à trouver du bois, on l’importe, ce qui est quand même assez frustrant", avait-il ajouté.

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