Oubliée, la mode du "french-bashing" (moquerie contre la France), qui perdurait à Washington depuis 2003 et la décision de Jacques Chirac de ne pas participer à l'intervention en Irak. Le secrétaire américain à la Défense, l'ex-général James Mattis, a publiquement salué lundi l'action de l'armée française contre les groupes armés terroristes. "Les Français sont de très bons partenaires dans ce combat", a-t-il expliqué. "Ils s'engagent vigoureusement dans la région, et sont très dynamiques dans chaque bataille", a-t-il ajouté au cours d'une visite à Djibouti, où les États-Unis comme la France disposent d'une base permanente.
"Je ne doute pas que les Français vont continuer à prendre leurs propres décisions en fonction de leurs propres intérêts, et que les terroristes ne vont pas apprécier ces décisions", a-t-il aussi lancé. Un appel à peine déguisé, alors que l'un des finalistes de la présidentielle française, Marine Le Pen, a manifesté plusieurs fois son hostilité à l'Otan et "son obsession anti-russe", et plaidé pour définir "strictement les critères d'engagements de l'armée française", en clair réduire drastiquement les opérations extérieures.
Coopération vitale pour Barkhane
Cette intervention de James Mattis peut paraître insignifiante, mais sa rareté lui donne une valeur symbolique forte. Si la coopération entre militaires américains et français se passe globalement bien,...
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