Non, la politique ne lui manque pas. La « duplicité » des uns (François Fillon) et le manque de « souplesse de caractère » des autres (Alain Juppé), non plus. Les Français, en revanche? Mais, sept ans après son départ de l'Élysée, alors que la droite périclite et qu'Emmanuel Macron finit sa deuxième année de mandat abîmé par la crise des Gilets jaunes, Nicolas Sarkozy le jure : « On ne décide pas d'être un recours. On ne s'y prépare pas. On ne l'anticipe pas. » Le maître de l'improvisation se contente donc de publier un livre intime, dense, piquant aussi, sur lequel il travaille depuis la fin de l'été 2018. Dans Passions (éditions de l'Observatoire), dont Le Point publie en exclusivité les bonnes feuilles, l'ancien président se dévoile avec malice et sans doute plus qu'il ne l'a jamais fait.De sa décision de s'engager en politique, « absolument instinctive, sans doute irrationnelle », et nourrie par son grand-père maternel gaulliste à ses croquis de personnalités (Chirac, Balladur, Mitterrand, Veil, Villepin, Juppé, Fillon?) ayant émaillé son itinéraire politique, Nicolas Sarkozy semble ne rien oublier de ceux à qui il doit un peu, beaucoup? rien du tout.Lire aussi EXCLUSIF. Chirac, Balladur, Mitterrand... les « Passions » de SarkozyMacron, « c'est une énigme, je ne sais pas qui il est »Lorsque nous le rencontrons, jeudi 20 juin, dans ses bureaux de la rue de Miromesnil pour réaliser le long entretien que...
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