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Estrosi se détourne de Fillon, soumet le nom de Juppé
information fournie par Reuters 05/03/2017 à 14:25

ESTROSI SE DÉTOURNE DE FILLON

ESTROSI SE DÉTOURNE DE FILLON

PARIS (Reuters) - Christian Estrosi a annoncé dimanche qu'il allait proposer sous peu, avec d'autres cadres des Républicains, une "initiative" destinée à sortir la droite de la crise ouverte par les ennuis judiciaires de François Fillon, pour l'heure candidat à la présidentielle d'avril-mai.

Ce "sarkozyste" historique, qui juge les chances du vainqueur de la primaire de novembre 2016 définitivement compromises, a déclaré par la même occasion qu'Alain Juppé pourrait être le meilleur recours en cas de "plan B".

"Dans les heures qui suivent, nous allons proposer une initiative", a dit Christian Estrosi sur BFM TV, en citant les noms de Valérie Pécresse et Xavier Bertrand parmi les autres contributeurs. "Nous allons sans doute faire une déclaration."

Les manoeuvres en coulisses se sont accélérées depuis l'annonce, mercredi, d'une possible future mise en examen de François Fillon dans l'affaire des emplois de membres de sa famille, mais les discussions sur une solution de secours ont jusqu'à présent achoppé sur l'identité du remplaçant.

"Je pense qu'aucun des quinquagénaires de notre formation politique, dont beaucoup ont des talents, ne sont en mesure d'assumer ce rôle pour être sûrs de rassembler à coup sûr une immense majorité de celles et ceux qui aujourd'hui soutiennent encore François Fillon", selon Christian Estrosi.

Par cette allusion, le président du conseil régional de Paca a écarté l'option François Baroin, un autre sarkozyste dont le nom a circulé ces dernières semaines.

"Le plus simple, de toute évidence c'est de prendre (...) le second qualifié pour le deuxième tour des élections primaires, à savoir Alain Juppé", a poursuivi Christian Estrosi, tout en rappelant ses différends passés avec l'ex-Premier ministre.

Mais "connaissant la personnalité d'Alain Juppé, qui est un homme d'écoute, qui est un homme de rassemblement, qui a dirigé lui-même notre famille politique, (...) je ne doute pas un seul instant que, si demain il devait assumer cette si lourde responsabilité, il soit capable d'écouter chacun."

L'ancien ministre a insisté sur l'urgence de la situation, à moins de deux semaines de la clôture de la période ouverte pour le recueil des 500 parrainages nécessaires pour se présenter à la présidentielle et à moins de 50 jours du premier tour.

Se disant toujours déterminé à "tenir bon", François Fillon organise ce dimanche un rassemblement au Trocadéro, à Paris, afin de redonner de l'élan à sa campagne.

(Simon Carraud, édité par Eric Faye)

2 commentaires

  • 05 mars 16:50

    Ceux qui lâchent Fillon pour cause de non respect de la parole donnée, ne se sont-ils pas engagés lors des primaires de la droite, avec signature, à suivre le candidat élu ? Sont-ils donc "parjures en toute bonne foi" ? Ne respecteraient-ils donc pas leur parole donnée ?


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