« On commence à entendre une musique à la Matteo Renzi avec des résonances de Manuel Valls. » C'est la métaphore à laquelle a recours le chroniqueur du quotidien La Vanguardia , Enric Juliana, pour résumer la grande nouveauté de la scène espagnole depuis les très disputées législatives du 20 décembre dernier. Alors qu'en deux mois, des négociations stériles entre formations se sont succédé, deux leaders ont débloqué la situation : le centriste libéral de Ciudadanos Albert Rivera (40 sièges) et le socialiste Pedro Sánchez (90 sièges) ont concrétisé un accord de ? possible ? gouvernement, qui pourrait être constitué la semaine prochaine. Des engagements ont été écrits noir sur blanc sur un document conjoint autour de 200 mesures ; parmi elles, la dépolitisation de la justice, la suspension de tout dirigeant étant mis en examen judiciaire, la réforme de la constitution?
« Nous avons assis les bases d'une nouvelle transition », a clamé le séduisant et tonitruant Albert Rivera, 36 ans, avec des accents de solennité, en référence à la première « transition démocratique » initiée en 1976 après la mort du Caudillo Franco. Il faut dépoussiérer notre système constitutionnel, disent en choeur Albert Rivera et Pedro Sánchez, lui aussi un « jeune premier » (43 ans et portant beau) de l'échiquier national. Enric Juliana croque leur style : « Chemise blanche, moins de 45 ans, audace, gestion en temps réel...
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