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"Enfant, je pensais toujours à tuer les gens" (2/6)
information fournie par Le Point 13/06/2016 à 18:10

« Aimable et menaçant, convenable et méprisant, il oscille entre divers pôles [?]. Son parcours reste marqué par une forme d'enfermement, tant dans sa pensée que dans la réalité de ce qu'il vit. » Le rapport, établi en 2010 par un enquêteur de personnalité et que Le Point a pu consulter, est légèrement oppressant, la personne expertisée pour le moins inquiétante. Il s'agit de Djamel Beghal, 44 ans, figure du Groupe islamique armé (GIA) dans les années 90, futur mentor des frères Kouachi. Condamné à une lourde peine de prison, déchu de sa nationalité mais inexpulsable à la suite d'un arrêt de la CEDH, Beghal est assigné à résidence dans le Cantal à la fin des années 2000. C'est là-bas qu'il reçoit régulièrement à son domicile les jeunes ouailles de l'islam radical. Et qu'il leur instille le poison de son idéologie.

Le Point s'est plongé dans des dizaines d'enquêtes de personnalité de djihadistes qui ont fait les gros titres de la presse ces dernières années. On y trouve les prosélytes et les influençables, les fous et les fanatiques, les grands méchants et les faibles d'esprit. Parmi eux, Beghal est vu comme le loup au milieu de la bergerie, le « prisonnier d'une idéologie qui l'enferme », selon son dentiste avec qui il avait sympathisé dans le Cantal. Beghal cherche à impressionner les experts qui le sondent. Une « pression » particulière pas loin de s'apparenter à une...

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