« On peut considérer ? je comprends le poids de ces chiffres ? qu'il y a à peu près 15 000 personnes qui sont suivies parce qu'elles sont dans un processus de radicalisation », a déclaré dimanche matin Manuel Valls sur l'antenne d'Europe 1. Le Premier ministre a également estimé que la menace terroriste restait « maximale » en France et que d'autres attentats auraient lieu alors que la France a déjà été touchée depuis 2015 par une série d'attentats ayant fait 238 morts.
300 détenus, 196 djihadistes morts
Pour autant, Manuel Valls est resté flou quant aux conséquences de ce suivi, ne précisant pas qui des services de renseignements ou des services sociaux les suivaient. Jusque-là, les chiffres officiels estimaient à environ 10 000 le nombre de personnes fichées par les services de renseignements du fait de leurs liens avec la « mouvance islamiste ». Soit une hausse de moitié par rapport aux estimations antérieures. Par ailleurs, Manuel Valls a ajouté que près de 300 personnes sont actuellement détenues en France « en lien directement avec des filières terroristes ». « Nous avons près de 700 djihadistes français et résidents en France qui combattent actuellement en Irak et en Syrie », dont « 275 femmes et plusieurs dizaines de mineurs », a-t-il détaillé. À ce jour, 196 djihadistes français et résidents auraient été tués en Irak et en Syrie.
À la suite de la tentative...
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