Aller au contenu principal Activer le contraste adaptéDésactiver le contraste adapté
Fermer

EN DIRECT-Bayrou charge les partenaires sociaux de discuter des retraites, sans écarter la dernière réforme
information fournie par Reuters 14/01/2025 à 16:25

Le Premier ministre, François Bayrou, a annoncé mardi sa volonté de rouvrir le chantier des retraites "sans aucun totem et sans aucun tabou" avec l'espoir de voir les partenaires sociaux aboutir à un accord d'ici cet automne, faute de quoi la réforme actuelle s'appliquerait, malgré les exigences d'une partie de la gauche, qui menace déjà de le censurer.

Voici les principaux extraits de ce discours de politique générale:

16h23 - "Le gouvernement proposera une hausse notable de l'Ondam", dit François Bayrou au sujet de l'objectif national de dépenses d'assurance maladie. "A cette fin, la mesure de déremboursement de certains médicaments et des consultations ne sera pas reprise."

16h13 - François Bayrou dit au sujet de la Nouvelle-Calédonie "souhaite(r) que le processus politique reprenne avec des négociations qui devront aboutir à la fin du trimestre".

"J’inviterai en janvier les forces politiques à venir à Paris pour ouvrir ces négociations", annonce le Premier ministre.

16h07 - "Parcoursup est une question."

16h03 - "L'écologie, au contraire de ce que certains pensent, n'est pas le problème, c'est la solution, en tout cas la solution que nous privilégions."

15h57 - "Chercher une forme d'harmonie, c'est aussi évoquer les craintes et les réalités que suscite dans notre pays l'immigration. (...) La conviction profonde, c'est que cette immigration est d'abord une question de proportion."

15h55 - "Nous devrons reprendre l'étude des cahiers de doléance qui ont été présentés par les Gilets jaunes (...) de manière que s'exprime dans notre société les attentes souvent les plus inexprimées qui sont celles des milieux sociaux exclus du pouvoir."

15h52 - François Bayrou dit souhaiter "une nouvelle promesse française" et proposer "une oeuvre de refondation républicaine".

15h47 - "Le gouvernement s'engagera dans un puissant mouvement de débureaucratisation."

15h45 - François Bayrou évoque une "réforme du mode de scrutin législatif" en défendant le principe de la proportionnelle et en invitant à "reposer en même temps la question de l'exercice simultané d'une responsabilité locale et nationale".

15h42 - François Bayrou prône "la création de la banque de la démocratie pour que le financement des partis politiques et des campagnes ne dépende plus de choix de banques privées mais (...) d'organismes publics, placés sous le contrôle du Parlement."

15h36 - "Des économies importantes seront proposées. Et pour la suite, c'est un puissant mouvement de réforme de l'action publique qu'il faut conduire. Il faudra trouver des méthodes d'organisation de l'Etat qui ne requerront pas d'augmentation de nos dépenses publiques."

15h33 - "Le gouvernement a décidé de revoir sa prévision de croissance pour 2025, elle était de 1,1% avant la censure, nous la fixons à 0,9%, conformément aux prévisions de la Banque de France. Il sera proposé de fixer l'objectif de déficit public pour 2025 à 5,4% du PIB."

15h29 - "Je choisis donc de remettre ce sujet (des retraites) en chantier, avec les partenaires sociaux, pour un temps bref, et dans des conditions transparentes", dit François Bayrou.

"Je vais demander une mission flash à la Cour des comptes, de quelques semaines", pour établir un diagnotic, ajoute-t-il.

"La loi de 2023 a prévu que l'âge légal de départ passerait à 63 ans fin 2026. Une fenêtre de tir s'ouvre donc. Je souhaite fixer une échéance à plus court terme, celle de notre automne, la prochaine loi de financement de la sécurité sociale. Nous pouvons rechercher une voie de réforme nouvelle, sans aucun totem et sans aucun tabou, pas même l'âge de la retraite, - les fameux 64 ans – à condition qu'elle réponde à l'exigence fixée."

"Plusieurs des partenaires sociaux ont indiqué qu'ils avaient identifié des pistes pour que la réforme soit socialement plus juste et cependant équilibrée. (...) Rien n'est fermé. Une délégation permanente sera donc créée. Je la réunirai dès vendredi. Je proposerai aux représentants de chaque organisation de travailler autour de la même table (...) pendant trois mois à dater du rapport de la Cour des comptes."

"Si (...) cette délégation trouve un accord d'équilibre et de meilleure justice, nous l'adopterons. (...) Mais si les partenaires ne s'accordaient pas, c'est la réforme actuelle qui continuerait à s'appliquer."

15h25 - "La première urgence, c'est de répondre à la question des retraites qui occupe le débat public depuis longtemps."

15h22 - Il faut "mettre en place les conditions de la stabilité, qui impose de se réconcilier, ce dont le pays a tant besoin et que ses citoyens ne cessent de réclamer."

15h21 - "Il faut nous ressaisir et adopter sans tarder les deux budgets, de l'Etat et de la Sécurité sociale."

15h19 - "La confiance dans les partenaires sociaux est entière, elle est importante, elle est centrale."

15h18 - "Comme aux heures où le sort même de notre nation était en question, l'intérêt général oblige à dépasser les préférences partisanes pour que le pays se ressaisisse."

15h09 - "J'affirme que tous les partis de gouvernement sans exception ont une responsabilité dans la situation créée ces dernières décennies."

15h06 - "Aucune politique de ressaisissement et de refondation ne pourra être conduite si elle ne tient pas compte de cette situation de surendettement et si elle ne se fixe pas comme objectif de la contenir et de le réduire", dit François Bayrou.

15h04 - "La situation de ce gouvernement présente un avantage considérable", déclare François Bayrou en introduction de son discours de politique générale. "Quand tout va mal, on est contraint au courage."

"Il y a un deuxième atout décisif. C'est le besoin, l'exigence, l'injonction que le pays nous assigne : retrouver la stabilité !"

Les Français "nous enjoignent de joindre nos forces pour forcer les issues", ajoute-t-il.

(Rédaction de Paris)

0 commentaire

Signaler le commentaire

Fermer

A lire aussi