Depuis près de deux semaines maintenant, Benoît Hamon ne termine pas un meeting, pas une sortie médiatique, sans marteler ce mantra : « Je suis le candidat de la feuille de paie, je suis le candidat du pouvoir d'achat ! » En effet, le candidat socialiste fait face à un problème de taille, à vingt petits jours du premier tour de la présidentielle : si son nom est automatiquement associé au revenu universel d'existence (RUE), qu'il est parvenu à installer dans le débat politique, l'impact concret de sa mesure phare n'a pas imprimé dans l'esprit des Français. La nouvelle mouture de la proposition élaborée par l'économiste Julia Cagé, basée sur la dégressivité du RUE en fonction des revenus jusqu'à 2 800 euros par mois, a rendu la proposition moins intelligible, malgré les tentatives d'explication, schéma à la main, de Benoît Hamon lors de L'Émission politique de France 2.
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« C'est une mesure qui n'a pas été complètement comprise, admet le directeur de campagne Mathieu Hanotin. Cette partie du programme n'a pas été assez entendue, on essaie donc d'adapter le dispositif. » Désormais, l'objectif est donc clair : « Reprendre en main la communication », dixit Julia Cagé, et faire autant...
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