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En Allemagne, la peur du déclassement
information fournie par Le Point 31/08/2019 à 14:55

Si Helmut Kohl avait dû illustrer sa promesse de faire pousser dans la RDA moribonde des « paysages florissants », il aurait sûrement choisi Brandebourg-sur-la-Havel. Dans cette petite ville de 72 000 habitants à une heure et demie de Berlin, tout est neuf : l'asphalte des routes et les pavés à l'ancienne parfaitement alignés sur les trottoirs, les toits et le pont qui enjambe le fleuve, les façades couleur sucre d'orge et même les lampadaires. Ici, il y a un Barbershop (en anglais sur l'enseigne de la boutique), une masseuse traditionnelle thaïlandaise, un studio de cosmétique anti-aging, du lait de soja et des bagels dans les cafés branchés sur les berges de la Havel et même un cabinet de gestionnaires en patrimoine.Le taux de chômage est nettement inférieur à 10 % et l'on ne croise aucun Syrien dans la rue. Quelque 2 000 réfugiés sont installés ici depuis qu'Angela Merkel leur ouvrit les portes de son pays en 2015. Ils forment une minorité infime de la population. Quand ils sont arrivés, on les a tous logés dans une ancienne caserne. « Ici, personne n'est obligé de dormir sous les ponts comme à Paris ou à New York, est-on fier de préciser à Brandebourg-sur-la-Havel. À moins qu'il ne le souhaite. »Pourquoi tant de mécontents ?L'Allemagne de l'Ouest a insufflé 200 milliards d'euros dans les nouveaux Länder pour remettre leur économie et leur infrastructure à flot. Les habitants de Brandebourg-sur-la-Havel qui élisent...

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