Il y a plus d'un demi-siècle, la France découvre, effarée, un petit général barbu à la tête de la révolution cubaine. Leader des guérilleros du Mouvement du 26 juillet, Fidel Castro renverse en 1959 le dictateur Fulgencio Batista et "libère" son île du giron américain au profit des Soviétiques. "C'est ma vocation de faire la révolution, c'est mon travail, et je l'aime parce que j'aime le peuple", soulignait le leader cubain lors d'une interview télévisée en 1961. "L'Amérique latine a ses propres leaders et n'a besoin de personne. J'ai un rôle de cobaye, poursuivait-il. Je peux seulement servir d'exemple."
Désormais, ce sont les Russes qui achètent le sucre de Cuba et lui vendent leur essence. Pourtant, les prémices de cinquante ans de dictature communiste se font déjà sentir. "Quand je veux, j'ai un million de citoyens sur la place publique", s'enorgueillissait-il. "Qu'y a-t-il de plus démocratique ?" Le Lider Maximo est décédé à La Havane vendredi 25 novembre. Sa mort a été annoncée par son frère Raul à la télévision nationale. Il avait soufflé cet été ses 90 bougies. Avec Fidel Castro disparait l'un des chefs d'État les plus anciens et un homme entré de plain pied dans l'histoire du monde...
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