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Émeutes urbaines : Les Bleus ont parlé, mais qui les a écoutés ?
information fournie par So Foot 03/07/2023 à 17:46

Émeutes urbaines : Les Bleus ont parlé, mais qui les a écoutés ?

Émeutes urbaines : Les Bleus ont parlé, mais qui les a écoutés ?

En réaction à de la mort de Nahel, causée par un tir à bout portant d’un policier, de nombreux footballeurs avaient pris la parole pour exprimer leur indignation. Récemment, c’est l’équipe de France qui s’est fendue d’un appel au calme, après des nuits de révolte. Tout le monde a noté cette évolution, mais personne ne semble se demander à quel point ils sont véritablement entendus par les premiers concernés.

Les footballeurs ne se taisent plus (du moins sur certaines actualités, ils ont été absents lors de la réforme des retraites et mal à l’aise pour le Qatar). Leur parole est considérée d’office comme légitime sur la banlieue, quand nombre d’acteurs institutionnels, enseignant·es (pourtant chaque jour au contact de la jeunesse), élus, voire les familles, semblent avoir perdu l’oreille des gamins qui brûlent des voitures ou des médiathèques. Or Jules Koundé, Kylian Mbappé ou Mike Maignan demeurent auréolés d’un prestige et d’une reconnaissance qui parlent à l’ensemble du pays, et donc à ces bouts de France périphériques qui flambent. L’ensemble du champ politique et médiatique a donc salué ou critiqué leurs positions, sans véritablement savoir quels en seraient l’effet ni l’écho réel sur le terrain.

L’atténuation, pour le moment, des violences ne peut évidemment leur être attribuée, peut-être davantage le fruit d’une révolte qui dure le temps d’une story ou du poids de l’environnement familial ou autre, car une cité ne se résume pas à la frange de sa jeunesse qui défie les forces de l’ordre ou détruit des bâtiments publics. Les raisons profondes de cette explosion, du moins de la rage qui l’accompagne, puisent dans la détérioration des conditions de vie et de survie dans ces quartiers, des rapports à la police de plus en plus tendus et un sentiment d’injustice qui, faute de trouver une expression politique ou encadrée, s’enflamme à tous les sens du terme. Son ampleur reste la question essentielle qui se pose à l’ensemble de la nation : plus de 1000 bâtiments brûlés, dégradés ou pillés, 250 attaques de commissariats ou de gendarmeries, 700 blessés parmi les policiers……

Par Nicolas Kssis-Martov pour SOFOOT.com

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1 commentaire

  • 03 juillet 23:38

    Franchement, on sent fou de ce qu'ils pensent surtout lorsqu'ils attisent la violence dénotent le policier meurtrier.


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