Élisabeth Borne à Matignon : Macron "veut avoir la main sur tout", estime Éric Zemmour

information fournie par Boursorama avec Media Services •17/05/2022 à 11:58

Critiquant le choix d'une personnalité de "gauche" pour le poste de Premier ministre, Éric Zemmour s'est présenté comme

Éric Zemmour à Cogolin, le 12 mai 2022. ( AFP / CLEMENT MAHOUDEAU )

Éric Zemmour a dénoncé mardi 17 mai le choix d'Emmanuel Macron de nommer Élisabeth Borne Première ministre, une "technocrate", qui laissera le champ libre au président pour "avoir la main sur tout".

"Je ne suis pas dupe. Emmanuel Macron nomme une fois de plus un Premier ministre technocrate comme Jean Castex pour avoir la main sur tout", a déclaré l'ancien candidat sur RTL , qui se présente aux législatives dans la 4e circonscription du Var, celle de Saint-Tropez.

"C'est l'année de la gauche"

Il a également dénoncé le fait qu' Élisabeth Borne se place à gauche de l'échiquier politique . "Ce que je constate c'est que c'est une femme de gauche, qui a fait ses classes à gauche, de Lionel Jospin à François Hollande. Manifestement Emmanuel Macron nomme un Premier ministre de gauche, ça c'est un signe", a-t-il relevé, estimant que "c'est l'année de la gauche, la gauche qu'on croyait morte".

"On constate que Marine Le Pen a passé son temps à draguer la gauche, que LR se soumet à la gauche, que Macron nomme un Premier ministre de gauche. Qu'est-ce qui reste ?", s'est interrogé Éric Zemmour, se présentant comme "le seul opposant de droite".

Interrogé sur la réforme de la retraite que pourrait mener la cheffe du gouvernement, il a répondu qu'il verrait "ce qui va sortir de son chapeau. Si effectivement il y a le report de l'âge légal de 62 à 64 ans, oui je suis favorable", a ajouté l'ancien journaliste du Figaro .

Interrogé sur le burkini, dont le conseil municipal de Grenoble a autorisé lundi le port dans les piscines municipales, le polémiste a estimé que "au nom de la liberté, on accroît l'islamisation du pays".

"Depuis 20 ans, c'est la technique des Frères musulamns, ils ont très bien compris notre faiblesse: le culte sacré et dévastateur de la liberté individuelle qui nous fait sacrifier notre identité et Eric Piolle (maire écologiste de Grenoble, ndlr) veut être pris dans ce piège", a-t-il jugé.

L'autorisation du burkini "est une décision politique de la part du maire de Grenoble qui est un islamo-gauchiste qui veut absolument détruire ce qui reste de la vieille France en se servant de l'Islam", a ajouté Éric Zemmour.