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Elections régionales : les tendances à deux jours du scrutin
information fournie par Boursorama avec Media Services 18/06/2021 à 14:19

Des présidents sortants qui caracolent en tête des sondages et qui devraient s'imposer sans problème, d'autres dont la réélection s'annonce plus compliquée face au Rassemblement national : le point sur les 13 régions métropolitaines.

(illustration) ( AFP / CLEMENT MAHOUDEAU )

(illustration) ( AFP / CLEMENT MAHOUDEAU )

Auvergne-Rhône-Alpes

Le sortant (LR) Laurent Wauquiez est donné largement vainqueur par les enquêtes d'opinion, un succès pouvant renforcer ses ambitions présidentielles. Dans les sondages, il devance largement la liste RN d'Andréa Kotarac et celle de la majorité présidentielle de Bruno Bonnell, qui pourraient tous deux se maintenir au second tour. La gauche part divisée avec les listes portées par l'écologiste Fabienne Grebert et l'ancienne ministre socialiste Najat Vallaud-Belkacem, qui sont au coude à coude juste au dessus de la barre des 10%.

Bourgogne-Franche-Comté

Selon les sondages, le RN Julien Odoul, dont des propos rapportés sur le suicide paysan ont suscité la polémique, devance au premier tour la sortante PS Marie-Guite Dufay, qui pâtit d'une gauche divisée, et le candidat LR Gilles Platret, qui a le soutien de Nicolas Dupont-Aignan (DLF). Le maire LREM de Nevers Denis Thuriot arrive en quatrième position et serait en capacité de se maintenir.

Bretagne

Un duel fratricice se joue en Bretagne entre deux héritiers du ministre Jean-Yves Le Drian: le président sortant Loïg Chesnais-Girard (PS), qui mène une liste d'union, et Thierry Burlot, son ancien vice-président qui porte les couleurs de LREM. Face à cette division, le candidat RN Gilles Pennelle les devance d'une courte tête dans un récent sondage, dans une région où son parti n'était pas très bien implanté jusqu'à présent. La maire LR de Vitré (Ille-et-Vilaine), Isabelle Le Callennec, et l'écologiste Claire Desmares-Poirrie pourraient également se maintenir au second tour.

Centre-Val de Loire

Le président PS sortant François Bonneau, qui brigue un troisième mandat à la tête de la région, aura fort à faire face au candidat RN Aleksandar Nikolic qui le devance dans les sondages au premier tour. Il affrontera également le ministre des Relations avec le Parlement Marc Fesneau, l'une des rares cartes de la majorité présidentielle lors de ces élections. Nicolas Forissier représente le camp de droite. L'écologiste Charles Fournier, soutenu par EELV, LFI et Génération.s, pourrait se maintenir au second tour.

Corse

La majorité nationaliste sortante part divisée à la conquête de l'Assemblée de Corse. La liste autonomiste de Gilles Simeoni affrontera trois nationalistes: celle du maire autonomiste de Porto-Vecchio Jean-Christophe Angelini, celle indépendantiste de Jean-Guy Talamoni et celle, indépendantiste et refusant toute union, de Paul-Felix Benedetti, à la tête du parti radical Core in Fronte. Une liste de droite unie, investie par Les Républicains, est emmenée par Laurent Marcangeli, maire d'Ajaccio.

Grand Est

Le sortant Jean Rottner (LR) aura lui aussi fort à faire pour renouveler son mandat face au RN Laurent Jacobelli. Un sondage a donné le candidat du Rassemblement national vainqueur en cas de quadrangulaire. Pour la majorité présidentielle, la ministre Brigitte Klinkert pourrait se maintenir au second tour. La gauche part divisée entre deux listes, l'une menée par l'écologiste Eliane Romani et l'autre par l'ancienne ministre de la Culture Aurélie Filippetti.

Hauts-de-France

Le président ex-LR des Hauts-de-France Xavier Bertrand, candidat déclaré pour la présidentielle 2022, est en tête des intentions de vote. Mais le duel s'annonce serré avec le RN Sébastien Chenu. L'enjeu est de taille pour M. Bertrand qui a annoncé qu'il se retirerait de la vie politique en cas d'échec aux régionales. La gauche (LFI-PCF-PS-EELV) se présente unie à ces élections, sa candidate Karima Delli se classant en troisième position, devant la liste LREM portée par Laurent Pietraszewski, de la majorité présidentielle, qui tourne autour de 10%.

Ile-de-France

La présidente sortante Valérie Pécresse (ex-LR, Libres!) caracole en tête des sondages et un succès pourrait renforcer une candidature potentielle à l'Elysée. Elle devance le RN Jordan Bardella qui se hisse au second rang dans une région qui n'était pas favorable au RN jusqu'à présent, devant Laurent Saint-Martin, le candidat de la majorité présidentielle. La gauche part divisée avec trois candidats -Audrey Pulvar (PS), Clémentine Autain (LFI) et Julien Bayou (EELV)- qui, avec autour de 10% chacun, jouent des coudes pour se maintenir au second tour.

Normandie

Le sortant centriste Hervé Morin est donné favori dans les sondages, devançant le candidat RN Nicolas Bay. Une partie de la gauche s'est rassemblée autour de la candidature de Mélanie Boulanger qui devrait se qualifier pour le second tour. Le communiste Sébastien Jumel se situe autour de 10%. Dans cette région, la majorité présidentielle a connu une candidature dissidente: celle de la députée (LREM) Stéphanie Kerbarh qui a été exclue du parti pour ne pas s'être rangée derrière Laurent Bonnaterre, soutenu par l'ancien Premier ministre Edouard Philippe.

Nouvelle-Aquitaine

Le sortant Alain Rousset (PS), qui brigue un cinquième mandat, est donné au coude-à-coude au premier tour avec la liste RN d'Edwige Diaz. La centriste landaise Geneviève Darrieussecq, qui porte les couleurs de la majorité présidentielle, est bien partie pour se qualifier pour le second tour, comme l'ex-maire LR de Bordeaux Nicolas Florian. Dans cette région, la gauche part divisée avec la liste EELV-Génération.s menée par Nicolas Thierry et celle LFI-NPA de Clémence Guetté.

Occitanie

La sortante Carole Delga (PS) est favorite, même si l'eurodéputé RN Jean-Paul Garraud est donné légèrement en tête au premier tour. Loin derrière, le LR Aurélien Pradié et Vincent Terrail-Novès (majorité présidentielle) sont pour l'instant juste au-dessus de la barre des 10%. Les Verts ne passeraient pas au second tour.

Pays de la Loire

La présidente sortante LR Christelle Morançais, qui a refusé la main tendue du candidat LREM François de Rugy, fait face à la candidature de l'écologiste Matthieu Orphelin (ex-LREM) qui fait cause commune avec LFI dès le 1er tour et qui est donné vainqueur au second tour par un récent sondage. La gauche ne part pas unie pour autant: le socialiste Guillaume Garot est également en lice. Le RN a investi l'eurodéputé Hervé Juvin dans cette région.

Provence-Alpes-Côte d'Azur

Face à une gauche atone, l’élection semble se résumer à un duel entre le sortant LR Renaud Muselier et Thierry Mariani, ex-Républicain aujourd’hui chef de file du RN. Mais l'alliance avec les Marcheurs dès le 1er tour pourrait avoir déboussolé les électeurs de la majorité sortante: Thierry Mariani est confortablement en tête au premier tour dans tous les sondages, et même donné vainqueur au second, quel que soit le scénario. La grande inconnue reste l'attitude de Jean-Laurent Félizia, candidat du Rassemblement écologique et social (EELV, PS et PCF): largement distancé dans les études d'opinion, il pourrait se maintenir, à moins que la gauche opte pour le "front républicain" face à l'extrême droite, comme en 2015.

4 commentaires

  • 18 juin 16:21

    Tout le monde attend Le Sauveur ,mais personne ne veux dialoguer avec le RN alors que 60% des français pensent comme lui . Mitterand avait bien pris avec lui des communistes .Les régionales vont montrer par les alliances la voie et dégeler la situation


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