(Actualisé avec commentaire d'analyste, contexte)
EDF a déclaré jeudi que ses équipes effectuaient des contrôles techniques sur le réacteur nucléaire EPR de Flamanville, dans la Manche, qui s'est arrêté automatiquement mercredi au lendemain de son démarrage avec 12 ans de retard et des milliards d'euros de surcoût.
"Les équipes procèdent aux contrôles techniques et analyses nécessaires, puis relanceront la divergence du réacteur", a déclaré une porte-parole de l'électricien public.
"Un premier démarrage de réacteur est un processus long, l'EPR est une machine complexe, que l'on exploite pour la première fois en France. Il est normal lors des essais que nous rencontrions des aléas techniques. Ils sont traités et solutionnés par les équipes", a-t-elle ajouté, jugeant que cet arrêt automatique prouvait la fiabilité des systèmes de sécurité de la centrale.
L'EPR de Flamanville a reçu lundi l'autorisation de l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) de procéder à des opérations de divergence, à savoir la première fission nucléaire permettant de démarrer la production d'électricité. Il est censé être connecté au réseau électrique national d'ici la fin de l'automne.
"Impossible de dire si c’est sérieux ou pas avec certitude mais je penche pour l’aléa bénin", a commenté Nicolas Goldberg, associé chez Colombus Consulting. "C’est courant dans les démarrages de processus industriels. Nous verrons dans les prochains jours".
(Benjamin Mallet et Dominique Vidalon, avec Forrest Crellin, version française Bertrand Boucey et Blandine Hénault, édité par Tangi Salaün)
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