Me Thierry Herzog et deux avocats généraux à la Cour de cassation, Gilbert Azibert et Patrick Sassoust, sont entendus lundi sous le régime de la garde à vue dans le dossier de trafic d'influence où est cité Nicolas Sarkozy. Dans le cadre d'une information judiciaire ouverte le 26 février par le parquet national financier, les enquêteurs de l'office anticorruption de la police judiciaire cherchent à établir si l'ancien chef de l'État, avec l'appui de son avocat Thierry Herzog, a cherché à obtenir des informations auprès du haut magistrat Gilbert Azibert sur une décision judiciaire le concernant en échange de la promesse d'un poste de prestige.
L'enquête avait été lancée sur la base de conversations téléphoniques entre Nicolas Sarkozy, placé sur écoute sur décision de juges financiers qui enquêtent sur des accusations de financement libyen de sa campagne présidentielle victorieuse de 2007, et son avocat Thierry Herzog. Ces échanges entre les deux hommes ont conduit la justice à soupçonner, par ailleurs, qu'ils tentaient d'obtenir auprès d'un haut magistrat des informations confidentielles sur l'ancien chef de l'État dans une procédure le concernant en échange d'une promesse d'intervention pour un poste de prestige.
Perquisitions
Les enquêteurs soupçonnent également Nicolas Sarkozy d'avoir été informé qu'il était sur écoute dans l'enquête sur le financement libyen. L'ex-président étant avocat, le conseil de l'ordre...
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