À Dubaï Mall, au pied de Burj Khalifa, la tour la plus haute du monde (828 mètres), les employés sont davantage occupés à contrôler les tickets qu'à examiner le contenu des sacs. D'autant que les visiteurs se bousculent pour s'engouffrer dans l'ascenseur qui les propulsera à une vitesse de dix mètres par seconde au 124e étage de ce monument de verre et d'aluminium. Imaginez seulement une attaque-suicide, comme celle qui vient de se produire en Arabie saoudite devant la mosquée du Prophète à Médine, deuxième ville sainte de l'islam, provoquée par des kamikazes ! L'onde de choc dépasserait la simple ville de Dubaï et frapperait aussitôt les Émirats arabes unis (EAU). En 2010, la tour a été baptisée Burj Khalifa en l'honneur du Sheikh Khalifa Ben Zayed Al-Nahyane, le souverain d'Abu Dhabi, la capitale de ce pays composé de sept émirats.
« Un attentat à Dubaï, c'est un peu comme le Big One en Californie, ce tremblement de terre géant attendu. On sait qu'il y en aura un, mais on ne sait pas quand », lâche le responsable d'un service de sécurité occidental. D'autant que les cibles symboliques, médiatisées dans le monde entier, ne manquent pas dans l'émirat. Outre Burj Khalifa, les djihadistes peuvent frapper d'autres symboles exubérants, comme Palm Jumeirah, cette île artificielle en forme de palmier à seize branches, Burj al-Arab, le seul sept étoiles de la planète, aux allures de toile de boutre. À moins qu'ils ne s'en...
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