Imaginez un groupe dont les 18 hôtels, les 34 casinos, les 140 restaurants et les 50 golfs seraient simultanément et totalement fermés. Dont l'activité (1,2 milliard d'euros de chiffre d'affaires l'année dernière) est totalement à l'arrêt et dont la quasi-totalité des 7 000 collaborateurs se trouvent sans activité. Un cauchemar qu'aucun modèle mathématique ne peut vous enseigner, pas plus que vos presque 110 ans d'existence. C'est à ce cauchemar qu'est confronté Dominique Desseigne, président de ce groupe familial 100 % français. Passé le choc et la violence provoqués par le confinement, le voilà déjà en train de réfléchir à la réouverture de ses établissements, à l'été qui se profile et, plus fondamentalement, aux séquelles que la crise sanitaire peut laisser chez ses clients. Voyagerons-nous autant en 2022 que ces dernières années ? Retrouverons-nous l'envie et le plaisir de passer du temps dans des restaurants, de lézarder sur une plage, de s'entasser autour d'une roulette, d'une table de black jack ou de poker ? Ces considérations, qui peuvent sembler mineures ou accessoires pour beaucoup, sont pourtant au cœur des réflexions des professionnels du tourisme et du divertissement. Dominique Desseigne fait le point sur la situation de son entreprise et ses espoirs d'une reprise progressive d'activité…
Le Point : Hôtels, casinos, restaurants fermés, télétravail et activité partielle… Comment le
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