
Disparition de Diogo Jota : le Portugal en Berne
Pendant que le Portugal pleurait la disparition tragique de Diogo Jota et de son frère André Silva, la Seleção débutait son Euro face à l'Espagne. L'occasion pour les supporters et les personnalités publiques présentes à Berne de rendre hommage à leur numéro 21. Reportage.
C’est ce qu’on peut appeler un jeudi noir. Noir comme pour définir le niveau de difficulté de l’adversaire du soir (l’Espagne championne du monde) ; noir comme la déveine qui s’est abattue sur la Seleção pour son entrée en lice (5-0) ; noir comme les brassards qui enserraient les biceps des 22 actrices de ce match ; mais surtout noir comme celui dans lequel la disparition de Diogo Jota et de son frère a plongé le Portugal et le monde du football. Fauché à 28 ans dans un accident de voiture, alors qu’il était au sommet de son art, l’attaquant de Liverpool était dans toutes les têtes quand ce n’est pas son ombre qui planait au-dessus de la rencontre.
Une mémoire unanimement salué par les supporters
« Les pasteis de nata sont meilleures que les natillas. » Les banderoles autour du stade ne pouvaient pas rater l’occasion de chambrer le voisin ibérique. Mais pour les supporters et les supportrices, impossible de ne pas avoir un mot pour Diogo et André. « Repose en paix D.Jota » de l’autre, pouvait-on lire plus loin, sur sur la pancarte cartonnée de Rodrigo. Originaire de Lisbonne et ayant rallié les 2012 kilomètres qui séparent la capitale portugaise du stade du Wankdorf de Berne pour ce choc entre les deux voisins, le jeune homme voulait « à sa manière » rendre hommage au dernier numéro 20 des Reds et que celui-ci « soit présent » tout au long de cette rencontre.…
Tous propos reccueillis par LB.
Par Léna Bernard, au Stade du Wankdorf de Berne pour SOFOOT.com
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