"On va complètement le refondre, on va repenser le dispositif", a assuré vendredi 3 septembre le ministre délégué aux Transports à propos du contrôle technique bisannuel des deux-roues, instauré par décret cet été avant d'être suspendu par Emmanuel Macron.
(Illustration) ( AFP / LIONEL BONAVENTURE )
En ce qui concerne le contrôle technique des deux-roues "l'objectif, c'est de faire mieux pour plus simple", a prôné vendredi 3 septembre le ministre délégué aux Transports, Jean-Baptiste Djebbari.
"Il n'y aura pas de contrôle technique tel qu'il était envisagé", a-t-il assuré sur RMC . "On va complètement le refondre, on va repenser le dispositif. (...) On va faire différemment", a-t-il ajouté, notant que la mesure était dictée par "une vieille directive" européenne.
Exigé par l'Union européenne depuis 2014 pour améliorer la sécurité routière, protéger l'environnement et limiter les nuisances sonores, le contrôle technique bisannuel avait été instauré par décret le 11 août pour une entrée en vigueur progressive à partir de 2023. Il devait s'étendre à tous les véhicules motorisés à deux, trois et quatre roues, scooters de 50 cm3 et voitures sans permis compris, au grand dam des fédérations de motards.
La mesure avait été suspendue dès le lendemain par Emmanuel Macron. "Après avoir découvert cette mesure, le président de la République a décidé que ce n'était pas le moment d'embêter les Français" , avait avancé un conseiller de l'exécutif.
Mardi, l'association "Respire" de lutte contre la pollution atmosphérique a demandé la suspension en urgence de cette décision gouvernementale.
Rendez-vous avec les fédérations de motard
Jean-Baptiste Djebbari veut en particulier "travailler sur un module sur la sécurité routière" qui serait intégré au permis de conduire. Il va en discuter avec les fédérations de motards qu'il doit rencontrer vendredi après-midi, a-t-il noté.
Sur le volet environnement, le ministre a souhaité "des mesures incitatives", évoquant "des aides pour faire la conversion des scooters en scooters électriques". Il s'agit d'"une logique d'accompagnement et d'incitation et pas d'interdiction", a-t-il insisté.
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