L'inquiétude monte au commissariat d'Asnières-sur-Seine, dans les Hauts-de-Seine. Deux policiers ont contracté la tuberculose à quelques mois d'intervalle. Une contamination qui, à l'évidence, embarrasse la hiérarchie policière, qui jusqu'ici s'est efforcée de rester discrète sur le sujet. L'histoire pourrait s'arrêter là, sauf que l'état sanitaire du commissariat est pointé du doigt.
Le 26 mars dernier, une fonctionnaire de police d'une trentaine d'années est soudainement prise de violentes quintes de toux et se met à cracher du sang. Les membres de son unité décident de l'emmener d'urgence à l'hôpital franco-britannique de Levallois-Perret. Les médecins sont formels : la jeune femme est porteuse du bacille de Koch, le germe responsable de la tuberculose. Ayant été en contact direct avec elle, les policiers demandent à recevoir rapidement un traitement préventif. L'hôpital refuse et indique aux policiers que leur « collègue n'est pas contagieuse ».
« Ordre était donné de ne pas en parler »
Informée par les services médicaux, la cellule de lutte anti-tuberculose (Clat) d'Ile-de-France, conformément au protocole sanitaire, doit ausculter les sujets proches de la malade. Pourtant, ce n'est qu'un mois après le diagnostic, fin avril, que les treize membres de l'unité policière reçoivent enfin la visite d'un médecin de la Clat, qui leur refuse également, selon le témoignage d'un policier, un traitement...
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