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Députée LFI jetée au sol par un policier : les Insoumis exigent des poursuites
information fournie par Boursorama avec Media Services 28/05/2021 à 13:52

"Il y en a pour qui une élue en écharpe tricolore ne représente rien", a martelé Adrien Quatennens.

Bénédicte Taurine à Paris, le 26 mai 2020. ( POOL / CHRISTOPHE ARCHAMBAULT )

Bénédicte Taurine à Paris, le 26 mai 2020. ( POOL / CHRISTOPHE ARCHAMBAULT )

"Glaçant", "inacceptable"... Les images de la député LFI Bénédicte Taurine jetée au sol par un policier lors d'une manifestation d'agriculteurs jeudi au siège parisien de Pôle Emploi ont provoqué la colère de la France insoumise, qui réclame "une condamnation claire" de la part du gouvernement et "des poursuites".

Les images diffusées sur BFMTV et les réseaux sociaux montrent la députée de l'Ariège, ceinte de son écharpe tricolore, ballotée dans une bousculade devant le bâtiment, puis un policier placé derrière elle qui la saisit dans le dos et la jette au sol.

La France insoumise a demandé au gouvernement dans la soirée, via un communiqué, "une condamnation claire de cet acte et des poursuites vis-à-vis de ce fonctionnaire de police".

"Il y en a qui disent que 'le problème de la police, c'est la justice'. Il y en a qui espèrent qu'une manifestation fasse tomber 'les digues de la loi et de la Constitution'. Il y en a pour qui une élue en écharpe tricolore ne représente rien . Y-a-t-il un pilote à l'Intérieur ?", a demandé le numéro deux de LFI Adrien Quatennens vendredi sur Twitter, en faisant référence aux mots d'ordre de la manifestation de policiers devant l'Assemblée nationale le 19 mai.

"Silence assourdissant de Richard Ferrand"

"Glaçant", a tweeté le député LFI Alexis Corbière à propos des images, reprenant le mot utilisé par la candidate socialiste Audrey Pulvar pour qualifier la manifestation de policiers et qui avait déclenché une polémique avec le ministre de l'Intérieur.

Bénédicte Taurine a déploré de son côté un "silence assourdissant de Richard Ferrand (président de l'Assemblée nationale, NDLR) et Emmanuel Macron".

Dans la majorité toutefois, le vice-président LREM de l'Assemblée Hugues Renson l'a assurée de sa "solidarité républicaine". "La violence employée à l'endroit d'une élue de la Nation, arborant son écharpe tricolore, est inqualifiable et inadmissible", a-t-il tweeté.

Le communiste Sébastien Jumel a jugé la scène "inacceptable" et appelé sur Twitter à ce que "le droit de manifester, le libre exercice du mandat parlementaire (soient) garantis".

13 commentaires

  • 28 mai 14:38

    A insulter tout le monde LFI récolte ce qu'elle a semé. Ce parti ne devrait même pas exister ni être écouté


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