Net vainqueur des municipales l'an dernier sous l'étiquette divers gauche, le maire de Montpellier Philippe Saurel lance un nouveau défi au PS. Faute d'accord avec son ancien parti, il présente dix candidats aux départementales sur cinq cantons de la capitale héraultaise. Et, avec quelques alliances déjà nouées, il pourrait devenir en cas de succès l'arbitre de l'élection du futur président du conseil départemental de l'Hérault au grand dam des socialistes locaux. Il explique son choix sur Le Point.fr. Le Point.fr. : Pourquoi défier une nouvelle fois le PS dans un département tenu par la gauche depuis 1945 au risque de, peut-être, faire passer la droite ? Philippe Saurel : D'abord, rien ne dit que le PS l'emporterait en étant seul contre la droite. Ensuite, j'avais proposé un accord aux socialistes en demandant trois cantons sur Montpellier et que les candidats PS qui m'ont combattu sur la ville, jusqu'à ne pas trancher entre moi et le FN au moment de l'élection du maire, ne soient pas retenus. Solférino n'en a pas voulu. Tant pis. Le PS est devenu une machine à perdre, en pleine déliquescence dans l'Hérault. Moi, je me situe au-dessus de cette logique de partis. Je suis dans un mouvement citoyen, parfaitement capable de travailler avec des élus PS, les écologistes, les centristes et l'UMP. Si vous échouez et n'avez qu'une poignée de conseillers, le pari est risqué, non ? Je n'y crois pas. Mais ma conception de la...
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