Les élections départementales s'annoncent cauchemardesques pour le Parti socialiste des Bouches-du-Rhône. En Provence, la gauche est en effet divisée. Le PS doit faire face à une dissidence emmenée par Jean-Noël Guérini, président sortant du conseil général, qui a quitté le PS en 2014 pour créer un nouveau mouvement politique : la Force du 13. Ses différentes mises en examen, notamment pour abus de biens sociaux, ont durablement clivé le parti entre les anti-Guérini et les pro-Guérini.
Du coup, certains conseillers généraux socialistes sortants se présentent avec l'investiture du PS et le soutien de la Force du 13, tandis que d'autres se présentent avec soit l'une soit l'autre des étiquettes. Enfin, quelques-uns les refusent toutes les deux... Dans ce contexte plus que compliqué, Jean-David Ciot, le premier secrétaire fédéral du PS, veut revenir aux fondamentaux. "Au deuxième tour, j'espère que le candidat socialiste sera devant. Mais si ce n'est pas le cas, j'appellerai à faire barrage à la droite et à l'extrême droite", assure-t-il. En clair, il appelle à voter pour les candidats de Guérini. Pour lui, il ne doit pas y avoir de stratégie du ni-ni. "Le cas échéant, je demanderai à un candidat PS de se désister."
La rancune de Patrick Mennucci
Et c'est le même état d'esprit pour l'élection du président du nouveau conseil départemental. "Nous aurons un candidat socialiste au premier tour du scrutin, et s'il n'est pas qualifié...
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