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Décarbonation: l'Etat signe des "contrats de transition" avec de gros industriels
information fournie par Boursorama avec AFP 23/11/2023 à 09:37

Cimenteries, usines sidérurgiques ou de chimie... les sites industriels les plus polluants de France ont signé mercredi avec l’État leurs "contrats de transition" chiffrant leurs objectifs et leviers de décarbonation, avec en contrepartie un soutien financier et logistique de l’État.

(De gauche à droite) Le ministre de l'Industrie Roland Lescure, le ministre du Travail Olivier Dussopt, la Première ministre Élisabeth Borne et la ministre de la Transition énergétique Agnès Pannier-Runacher, assistent au conseil national de l'industrie au Bourget, le 23 juin 2023.  ( AFP / CHRISTOPHE ARCHAMBAULT )

(De gauche à droite) Le ministre de l'Industrie Roland Lescure, le ministre du Travail Olivier Dussopt, la Première ministre Élisabeth Borne et la ministre de la Transition énergétique Agnès Pannier-Runacher, assistent au conseil national de l'industrie au Bourget, le 23 juin 2023. ( AFP / CHRISTOPHE ARCHAMBAULT )

Les engagements, qui concernent les 50 sites les plus polluants de l'Hexagone (55 en réalité avec les raffineries), ont été paraphés à Paris en marge du congrès des maires de France, en présence d'industriels, d'élus, de la Première ministre Elisabeth Borne, et des ministres de l'Industrie Roland Lescure, de la Transition énergétique Agnès Pannier-Runacher et des Collectivités Dominique Faure.

L'enjeu est de taille, pour atteindre les objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre du pays, compte tenu du fait que le secteur industriel, qui représente 11% du PIB, génère 20% des émissions de gaz à effet de serre du pays, rappelle le cabinet du ministre de l'Industrie.

Parmi les industriels concernés figurent ArcelorMittal, TotalEnergies, Saint-Gobain, Lafarge, Solvay ou encore Cristal Union.

"De votre succès dépend l'atteinte de nos objectifs climatiques", a lancé la Première ministre aux industriels. "Votre contribution est [un facteur] clé pour réussir la transition écologique et préserver notre compétitivité."

Les contrats signés comportent des trajectoires de diminution des émissions "au niveau des objectifs fixés" par Emmanuel Macron, selon le cabinet de M. Lescure, soit une réduction de 45% des émissions de gaz à effet de serre dès 2030 et 50% en 2032 par rapport à 2015.

En échange, l’État prend des engagements de soutien financier, pour couvrir "le surcoût de la décarbonation". Il pourra soutenir par exemple le raccordement aux réseaux électriques et d'hydrogène. L'électrification, la biomasse pour chauffer les fours, le captage de carbone et enfin l'hydrogène figurent parmi les principaux leviers.

Sur 5,6 milliards d'euros prévus dans le cadre de France 2030 pour soutenir les projets de décarbonation de l'industrie, un peu plus de 1,2 milliard d'euros ont déjà été engagés entre 2022 et 2023, selon le ministère.

La décarbonation "est en train de se réaliser avec des projets qui sortent aujourd'hui de terre", a souligné Mme Pannier-Runacher.

Les contrats ne comportent pas de clause de sanction en cas de non-respect des engagements industriels.

"Ca a l'air un peu symbolique", a reconnu M. Lescure. Mais pour autant, "c'est un vrai engagement mutuel", a-t-il assuré à l'AFP.

Les industriels "s'engagent à une réduction concrète" et "si l'industriel ne fait pas ce à quoi il s'est engagé, il n'y aura pas de subvention", a-t-il expliqué.

2 commentaires

  • 23 novembre 10:50

    encore de la gestion communiste , on subventionne à tout va parce qu'on n'est plus compétitif ... les Allemands vont le faire aussi ; l'UE va se perdre dans une faillite communisto - écologique généralisée .


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