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Darmanin annonce des renforts à Nîmes après deux fusillades mortelles
information fournie par Reuters 25/08/2023 à 14:50

Weekly cabinet meeting after a government reshuffle at the Elysee Palace in Paris

Weekly cabinet meeting after a government reshuffle at the Elysee Palace in Paris

PARIS (Reuters) - Le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, a annoncé vendredi le déploiement de nouveaux renforts policiers à Nîmes (Gard) où un enfant de 10 ans et un jeune de 18 ans ont été tués cette semaine lors de règlements de comptes supposés sur fond de trafic de drogue.

Lors d'un déplacement dans la préfecture du Gard, le ministre de l'Intérieur a confirmé l'envoi, depuis Paris, de quinze officiers de police judiciaire supplémentaires dans la ville pour accélérer les enquêtes.

Il a également annoncé à la presse qu'une unité de 60 CRS serait déployée dans le département du Gard "au moins jusqu'à la fin de l'année" afin de "pilonner les points de deal", et ajouté qu'un service d'enquête interministériel (GIR) serait basé à Nîmes pour enquêter spécifiquement sur le blanchiment de l'argent du trafic.

Gérald Darmanin s'est également dit ouvert à la création d'un poste de police municipale dans le quartier Pissevin où se sont produits cette semaine les deux fusillades.

"Nîmes sera, à proportion de ses habitants, la ville comptant le plus d'enquêteurs", a affirmé le ministre de l'Intérieur.

Après la mort d'un enfant de 10 ans lundi, la CRS-8, une unité spécialisée dans les violences urbaines, avait déjà été déployée à Nîmes, de même que des hommes du RAID.

Au micro de RTL vendredi matin, le ministre de l'Intérieur a indiqué que ce déploiement visait à "montrer que c'est l'autorité de l'Etat qui l'emporte, pas l'autorité des dealers".

(Rédigé par Zhifan Liu et Jean-Stéphane Brosse, édité par Blandine Hénault et Kate Entringer)

19 commentaires

  • 25 août 23:35

    Le quartier de Pissevin, construit dans les années 70, sous le règne de "Mimile". Si vous preniez la carte du parti, vous étiez sûr d'avoir un appartement a un loyer amical. Et puis il fallait massivement accueillir ceux qui venaient de "la bas" surtout s'il adhéraient à la CGT. Sacré Mimile, 25 ans de règne sur la belle ville de Nimes, 50 ans plus tard, Nîmes ne ressemble plus a rien...


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