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D1 Arkema : illusion de la professionnalisation, réalité de la précarisation
information fournie par So Foot 23/03/2024 à 09:37

D1 Arkema : illusion de la professionnalisation, réalité de la précarisation

D1 Arkema : illusion de la professionnalisation, réalité de la précarisation

À quelques mois du lancement de la ligue professionnelle de football féminin en France, la divulgation des salaires de D1 Arkema par le journal L’Équipe révèle que beaucoup de joueuses sont encore très loin de pouvoir vivre décemment de leur passion.

En publiant les salaires de D1 Arkema jeudi, L’Équipe a dévoilé ce que beaucoup savaient déjà : quand on est joueuse de football « professionnelle », être payée le SMIC c’est déjà beaucoup. En témoignent les salaires moyens hors du top 2 (Lyon et PSG), qui sont estimés entre 1 600 et 3 000 euros brut selon le quotidien sportif. Des chiffres qui ne prennent en compte que les salaires de celles qui possèdent un contrat fédéral, à temps plein ou partiel. Soit un minimum de 11 éléments par équipe. D’autres sont défrayées des frais kilométriques, logées aux frais du club ou bien rémunérées dans le cadre d’un contrat d’alternance ou de primes de match, mais ne perçoivent donc pas un salaire pour jouer au foot, quand bien même elles évoluent en première division tous les week-ends.

« On a parfois des situations qui seraient très condamnables aujourd’hui »

« Certaines filles en D1 Arkema sont obligées d’aller travailler, juste pour pouvoir vivre, parce qu’elles n’ont pas un contrat à temps complet, constate Fabien Safanjon, vice-président de l’UNFP, en charge des questions liées au football féminin. Elles mettent toute leur vie dans cette passion-là, mais, en 2024, je pense qu’il serait quand même plus que justifié que ces sportives de haut niveau puissent vivre décemment de ce qui est leur passion avant tout, mais surtout un métier. » Membre de la commission de haut niveau du football féminin, Fabien Safanjon négocie aujourd’hui avec la FFF et les clubs afin de mettre en place un salaire minimum, dans le cadre d’une convention collective et du passage à une ligue professionnelle. Ce qui n’est toujours pas le cas en France, en 2024. Il raconte aussi rencontrer des joueuses payées 700 euros par mois, ne pouvant même pas mettre assez d’essence pour se rendre aux réunions avec le syndicat……

Par Anna Carreau pour SOFOOT.com

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