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CVC, le CSC de la LFP ?
information fournie par So Foot 24/10/2023 à 11:32

CVC, le CSC de la LFP ?

CVC, le CSC de la LFP ?

La manne des droits télé s’annonce bien plus maigre que le fameux milliard escompté. Les clubs ont donc repris leurs calculettes. Et d’un coup, le deal conclu avec le fonds d’investissement CVC leur paraît beaucoup moins attrayant, voire handicapant. Une prise de conscience tardive ?

Le football professionnel français a toujours cultivé une perception très particulière de son économie et de son rapport au capitalisme. Son refus d’une fiscalité constamment jugée trop lourde, rognant sa compétitivité, n’a jamais empêché d’exiger davantage d’aides de l’État dès que les choses se gâtent (Covid, etc.). Récemment, l’échec de l’appel d’offres pour les droits télé nous a valu la vieille rengaine du « il faut soutenir le foot français », les yeux tournés vers un Canal + quasi accusé de trahison nationale (cocasse venant de clubs pour la plupart appartenant à des propriétaires étrangers, voire sous régime de la multipropriété). Personne n’avait pleuré – on avait parfois même souri – quand le groupe de Bolloré avait été le dindon de la farce du fiasco Mediapro. Désormais, le retour de bâton casse des dos dans les couloirs de la LFP. Il ne s’agit finalement que de commerce, et le fair-play ne caractérise pas vraiment le monde des affaires.

CVC, un sauveur inéquitable et à court terme

Le cas de CVC risque d’ailleurs d’en fournir une nouvelle et cruelle illustration. Pour mémoire, le fonds a apporté 1,5 milliard d’euros à la Ligue, en échange, car ils sont tout sauf des mécènes, de 13%, à vie, du résultat net (dont également les droits commerciaux et les droits des paris en ligne) de la société commerciale, valorisée alors à 11,5 milliards. L’opération faisait grand garçon pour la LFP qui donnait ainsi l’impression de rentrer dans la cour des grands du business footballistique. C’est ce que laissait entendre le communiqué triomphateur de la Ligue à propos d’un accord qui « vient renforcer l’ambition de la LFP de repositionner à moyen terme la France sur le podium mondial des ligues de football, tant sur le plan sportif que sur le plan économique » . Son président Vincent Labrune basculait sa fausse modestie dans le dithyrambique : « Ce projet constitue une étape majeure pour le développement du football français et une avancée historique pour le sport en France. » Avant de « remercier personnellement et au nom du football professionnel français le président de la République et son gouvernement pour avoir per

Par Nicolas Kssis-Martov pour SOFOOT.com

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