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Crainte d'incivilités liées aux frais bancaires dans les agences
information fournie par Reuters 30/12/2015 à 11:42

LES FRAIS DE TENUE DE COMPTE FONT CRAINDRE UNE HAUSSE DES INCIVILITÉS DANS LES AGENCES BANCAIRES

LES FRAIS DE TENUE DE COMPTE FONT CRAINDRE UNE HAUSSE DES INCIVILITÉS DANS LES AGENCES BANCAIRES

PARIS (Reuters) - La généralisation des frais de tenue de comptes risque d'engendrer une hausse du nombre d'incivilités dans les agences bancaires, s'inquiète mercredi le Syndicat national de la banque (SNB), qui dénonce le manque de communication des grandes banques françaises sur le sujet.

"Malheureusement fidèle à ses regrettables habitudes, la profession bancaire a limité sa communication au strict minimum sur un dossier pourtant particulièrement sensible vis-à-vis de la clientèle", regrette le syndicat dans un communiqué.

"Dans les faits, ce sont donc une nouvelle fois les salariés des agences bancaires concernées qui devront assumer, seuls, les conséquences face à des clients particulièrement mécontents", assure le SNB qui craint des records d'incidents dès le début de l'année.

Pour la CFDT, la mise en oeuvre de ces frais s'est faite de manière progressive, ce qui devrait quelque peu atténuer l'émotion des usagers.

"Il faut relativiser la chose mais évidement tout ce qui alimente le mécontentement de la clientèle fait que l'on prend un risque d'incivilités supplémentaires dans les agences", a dit à Reuters Luc Mathieu, secrétaire général de la CFDT Banques et Assurances.

Société générale et BNP Paribas ont annoncé la mise en oeuvre de frais de tenue de compte de respectivement 2 euros et 2,50 euros par mois, une décision qui généralise dans les banques de détail dites traditionnelles ces frais, rarement facturés dans les banques en ligne.

Les deux banques n'ont pas souhaité faire de commentaire sur le communiqué du SNB.

(Julien Ponthus, édité par Matthieu Protard)

6 commentaires

  • 30 décembre 13:13

    Il est possible de demander au juge de proximité de condamner la banque à rembourser les 2,50 euros prélevés à tort. Si le juge refuse, pour des raisons diverses, il est possible de faire constater par le juge que les modifications tarifaires non acceptées constituent une rupture des relations dont la banque est responsable, et de demander le versement de dommages et intérêts pour la gêne occasionnée (fermeture de compte, recherche d'une autre banque, préjudice moral).


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