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Covid-19 : postes vacants et absentéisme handicapent le rattrapage des soins dans les hôpitaux
information fournie par Boursorama avec Media Services 21/10/2021 à 09:49

Les recrutement en sortie d'école sont "plus difficiles" et les profils spécialisés se font rares.

(illustration) ( AFP / THEO ROUBY )

(illustration) ( AFP / THEO ROUBY )

Les hôpitaux et les établissements médico-sociaux publics sont confrontés à "un taux d'absentéisme de l'ordre de 10%" et "entre 2 à 5% de postes vacants de soignants" qui perturbent leur activité et ralentit le rattrapage des soins reportés pendant la pandémie de Covid-19. "La situation est plus tendue que d'habitude" a indiqué mercredi 20 octobre la Fédération hospitalière de France (FHF).

"Sans être catastrophique, cette situation limite l'activité hospitalière et ne permet pas de répondre à la demande de rattrapage de soins qui est née de la crise sanitaire", a indiqué Zaynab Riet, déléguée générale de la FHF, lors d'une visioconférence de presse.

"Les tensions sont plus fortes sur les métiers d'infirmiers et d'infirmiers spécialisés", a conclu l'enquête conduite par la FHF pendant l'été auprès d'établissements regroupant en tout plus de 180.000 agents de la fonction publique hospitalière. Et la situation s'avère "plus difficile dans les centres hospitaliers que dans les CHU , et encore plus difficile dans les établissements médico-sociaux".

Des vacances de postes plus longues

"Les vacances de postes ne sont pas forcément plus nombreuses par rapport à la situation antérieure, mais elles sont plus longues", a-t-elle détaillé. "Au lieu, par exemple d'attendre 2 semaines pour organiser un remplacement, il faut attendre un mois, parfois 6 semaines, ce qui évidemment est une source de désorganisation dans l'établissement".

"Les recrutements parmi les jeunes professionnels sortis d'école sont plus difficiles" et les établissements ont "de moins en moins de marge de manœuvre, y compris sur de l'intérim".

"Sur la centaine d'infirmières recrutées cet été, on a déjà, au mois d'octobre, une quinzaine qui nous font part de leur souhait de partir avant la fin de l'année", a expliqué Thierry Brugeat, coordonnateur général des soins du CHU de Reims.

"On a des manques, notamment dans les métiers spécialisés, Iade et Ibode (infirmiers de réanimation et de blocs opératoires) qui nous amènent aujourd'hui à avoir recours soit à des propositions d'heures supplémentaires pour nos personnels, soit à des cumuls emploi-retraite, soit à de l'intérim".

18 commentaires

  • 21 octobre 15:24

    Ils vont être obligés alors que cela n'est pas normal et après ils diront qu'ils n'ont pas d'argent pour payer les temps complets . 2000 euros est le mini . Seriez vous content de cette différence de salaire ?


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