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Covid-19 : les professionnels du tourisme demandent au gouvernement de renforcer encore ses aides
information fournie par Boursorama avec Media Services 18/01/2022 à 10:19

(Photo by JOEL SAGET / AFP) ( AFP / JOEL SAGET )

(Photo by JOEL SAGET / AFP) ( AFP / JOEL SAGET )

"Deux ans après le début de la pandémie" de Covid-19, "l'industrie touristique est toujours en péril" affirme dans un communiqué

Alors que l'activité est toujours mise à mal par la crise sanitaire, la France peut-elle rester "la première destination touristique mondiale" ? C'est la crainte de deux organismes du secteur touristique, qui ont appelé lundi 17 janvier le gouvernement à renforcer encore ses aides en faveur des entreprises.

Dans un communiqué, la Confédération des acteurs du tourisme, qui regroupe les principales organisations de l'hôtellerie-restauration (Umih, GNC, SNRT, FNHPA), l'événementiel (Unimev) ou des voyagistes (Seto) notamment, demande un abaissement des seuils d'éligibilité aux dispositifs de "prise en charge des frais fixes et l'activité partielle" de façon à "rendre les entreprises réellement éligibles à ces aides".

Elle espère aussi des exonérations et des allégements de cotisations sociales, et souhaite que le Prêt garanti par l’Etat (PGE) soit "traité de manière particulière par rapport aux autres dettes" des entreprises, pour ne pas dégrader leur profil d'emprunteur.

"L'industrie touristique est toujours en péril"

De son côté, l'Association pour un hébergement et un tourisme professionnels (AhTop) appelle le gouvernement à mettre en place une "indemnisation sectorielle" permettant de couvrir 30% des pertes subies par les entreprises depuis mars 2020 et "tenant compte de l'ensemble des dispositifs mis en place par ailleurs (Fonds de solidarité, aides à coûts fixes, exonération de charges)".

Car "deux ans après le début de la pandémie" de Covid-19, "l'industrie touristique est toujours en péril" affirme dans un communiqué l'organisation, qui revendique quelque 30.000 adhérents, hôteliers indépendants ou sous enseigne, chambres d'hôtes, agences de voyages, restaurateurs, etc.

Or les aides annoncées début janvier "ne permettront pas à nos entreprises d'entrevoir la sortie de crise", estime l'Ahtop car "l'endettement engendré" par les PGE, "cumulé à l'endettement historique, n'est pas tenable et va provoquer faillites et incapacité à investir pour moderniser nos établissements", dit-elle.

"À l'inverse, nos voisins européens, qui ont fait le choix de régimes d’aides ciblant la compensation des dommages subis, pourront en effet gérer la sortie de crise et continuer à investir sans crouler sous les dettes", affirme l'Ahtop.

L'hôtellerie française s'en sort mieux que ses voisins européens

L'hôtellerie française a vu ses revenus reculer de 43% l'an dernier, comparé à 2019, soit avant la pandémie de Covid-19, réalisant une meilleure performance que celles de ses voisins européens, encore très affectés par la crise sanitaire, selon une étude.

La chute des revenus du secteur a été de 47,6% au Royaume-Uni, de 51,9% en Grèce et de 53,1% en Espagne, selon le bilan 2021 de l'hôtellerie publié vendredi par le cabinet spécialisé MKG.

Mais d'autres pays ont encore plus souffert : l'hôtellerie a accusé un recul de 55,6% en Italie, 63,1% en Allemagne, 64,7% au Portugal et même 71,9% aux Pays Bas, selon cette source.

"En effet les variants Delta puis Omicron ont sévi dès le mois de décembre et affecté certains pays européens, notamment l’Allemagne où le recul d'activité hôtelière est passé de -46,9% en novembre à -60% en décembre, ou encore le Royaume-Uni redescendu à -27% contre -14,6% en novembre", commente MKG.

En France en revanche "l'impact d'Omicron a été plus tardif", et le secteur, porté par les vacances de Noël, a "continué de progresser en décembre par rapport à novembre", complète le cabinet spécialisé.

Toutefois "la vague arrive : sur les nuits du 6 au 12 janvier 2022, la baisse de revenu par chambre de l’hôtellerie française est redescendue à –29,9% en moyenne par rapport à la même période en 2019".

L'année 2021 a été contrastée dans l'Hexagone, avec "un premier semestre encore très marqué par les restrictions sanitaires puis un second en nette amélioration, porté par les régions littorales et la province dès l'été, et enfin une remontée progressive de Paris en toute fin d'année", détaille MKG.

4 commentaires

  • 18 janvier 12:18

    le seul qui a vraiment des PB c est l americain , le francais , l allemand , l italien ... qui est parti monter son affaire dans un pays en developpement la bas le soutien de l etat il est souvent inexistant ... passer la periode covid va etre un exploit et certains vont rentrer au pays ... mais bon dans les pays riches ou qui peuvent s endetter facilement le PB se pose moins ...


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