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Covid-19 : le rappel vaccinal ouvert à tous les adultes dès le 27 novembre
information fournie par Boursorama avec Media Services 25/11/2021 à 13:41

Tous les plus de 18 ans auront entre le 5ème et le 7ème mois après la dernière injection de vaccin anti-Covid pour faire leur dose de rappel, qui sera indispensable pour obtenir un pass sanitaire valide, a indiqué jeudi 25 novembre le ministre de la Santé Olivier Véran.

Le rappel vaccinal anti-Covid est ouvert à tous les adultes dès le 27 novembre. ( AFP / JOEL SAGET )

Le rappel vaccinal anti-Covid est ouvert à tous les adultes dès le 27 novembre. ( AFP / JOEL SAGET )

Alors que la France subit une cinquième vague de Covid-19 , l'exécutif prend de nouvelles mesures pour faire face au rebond épidémique. Jusque-là réservé aux plus de 65 ans et prévu pour les plus de 50 ans début décembre, le rappel vaccinal sera ouvert pour les plus de 18 ans "à compter de ce samedi", et ce au bout de cinq mois et non plus six , a indiqué jeudi 25 novembre le ministre de la Santé Olivier Véran, ainsi que le préconisait la Haute autorité de Santé quelques heures plus tôt .

"Cela concerne 25 millions de personnes. 6 millions ont déjà été vaccinées. 19 millions de Français sont donc éligibles ", a-t-il expliqué.

Le vaccin n'est pas moins efficace, mais "au bout de quelques mois, il faut renouveler le rappel pour réactiver la mémoire immunitaire" , a justifié le ministre.

"Vous pouvez d'ores et déjà vous rendre sur les plateformes de prise de rendez-vous en ligne pour réserver vos créneaux" et "nous allons ouvrir, rouvrir ou amplifier les centres de vaccination à compter de ce week-end", a-t-il encore indiqué, alors que la plateforme Doctolib était saturée dans la foulée de cette annonce.

La durée de validité des tests réduite

Le pass sanitaire sera conditionné à cette généralisation de la dose de rappel , comme pour les plus de 65 ans, a par ailleurs précisé Olivier Véran. "À compter du 15 décembre, le pass sanitaire pour les plus de 65 ans ne sera plus actif si le rappel n'a pas été fait dans un délai de sept mois après l'infection ou après la dernière injection. Et à compter du 15 janvier ce pass sanitaire de tous les autres publics, c'est-à-dire les Français âgés de 18 à 64 ans, ne sera plus actif si le rappel n'a pas été fait dans ce délai qui reste inchangé de sept mois après la dernière injection ", a-t-il indiqué.

La validité des tests de dépistage anti-Covid sera par ailleurs réduite de 72 heures à 24 heures. "Vous devrez donc vous faire tester tous les jours, à vos frais" si vous n’êtes pas vacciné pour pouvoir bénéficier du pass sanitaire, a souligné le ministre.

Une dose de rappel étendue à l'Union européenne ?

La Commission européenne a recommandé dans la foulée l’administration d'une dose de rappel au plus tard neuf mois après la deuxième dose de vaccin anti-Covid pour renforcer le pass sanitaire européen, dont la validité ne serait plus reconnue en l'absence de ce rappel, a annoncé le commissaire Didier Reynders.

"Nous proposons une validité de neuf mois pour le certificat anti-Covid européen et au-delà de cette période, sa validité ne serait plus reconnue en l'absence d'une dose de rappel", a-t-il expliqué au cours d'une conférence de presse.

Le masque de retour à l'intérieur

En ce qui concerne les plus jeunes, la France étudie la possibilité de vacciner les enfants de 5 à 11 ans contre le Covid-19, a indiqué Olivier Véran. Mais dans tous les cas, cel a n'aura pas lieu avant "début 2022" , a précisé le ministre, qui a saisi les autorités sanitaires nationales après l'approbation du vaccin de Pfizer pour les 5-11 ans par l'Agence européenne du médicament (EMA).

Olivier Véran a également annoncé le retour de l'obligation du port du masque partout en intérieur. À compter de vendredi, "un décret rendra à nouveau obligatoire le port du masque partout en intérieur" dans les lieux recevant du public, y compris les lieux où le pass sanitaire est réclamé, a-t-il dit

I l n'est à ce stade envisagé "ni confinement, ni couvre-feu" face à cette cinquième vague qui est "sans conteste plus forte, plus longue que (...) celle de cet été", a ajouté le ministre de la Santé. "Nous pouvons passer cette vague sans recourir aux outils les plus contraignants" qu'ont déjà imposés certains pays voisins de la France, a-t-il souligné, précisant qu'il n'y aurait non plus à ce stade "ni fermeture anticipée de commerces ni restrictions de déplacement", face à cette recrudescence de l'épidémie.

10 commentaires

  • 25 novembre 15:02

    donnez moi une seule bonne raison d'avoir plus confiance en un pignouf de réseau social plutôt qu'en le ministre de la santé, médecin de son état


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