Covid-19 : la fermeture des discothèques reconduite pour trois semaines

information fournie par Boursorama avec Media Services •29/12/2021 à 08:43

Les 1.600 établissements sont fermés depuis début décembre.

Des personnes dansant au Queen night club à Paris. ( AFP / FLORIAN DAVID )

Leur cas n'avait pas été évoqué lundi 27 décembre par le Premier ministre et le ministre de la Santé , mais les patrons de discothèques ne se faisaient déjà plus beaucoup d'illusions.

Fermés pour un mois début décembre pour faire face à la situation sanitaire, les 1.600 établissements devront garder porte close trois semaines supplémentaires en janvier, a déclaré mercredi le ministre délégué chargé du Tourisme et des PME, Jean-Baptiste Lemoyne.

Un secteur durement touché

"Le 3 janvier comme les autres secteurs qui ont été annoncés par le Premier ministre, pour trois semaines il y aura la reconduction de la fermeture qui les concernait ", a annoncé Jean-Baptiste Lemoyne sur France Inter, levant enfin le doute qui persistait sur les boîtes de nuit depuis l'annonces de nouvelles mesures de restriction sanitaire par Jean Castex, concernant d'autres secteurs.

Une mesure qui pourrait, selon l'évolution de l'épidémie, être à nouveau reconduite. Une difficulté supplémentaire pour un secteur qui avait été fermé pendant un an.

Une concertation est prévue dans les jours à venir avec le ministère de l'Économie sur les aides à venir pour toutes les entreprises dont l'activité est soumise à des restrictions.

"Dès le 20 décembre nous avons mis en place un système d'aides avec les coûts fixes à 100%, l'activité partielle, etc.", a rappelé M. Lemoyne, soulignant que "le mois de décembre comptant pour 20% du chiffre d'affaires annuel, ces compensations devraient peut-être être complétées".

"Détresse morale"

"J'imagine la détresse morale qui peut exister pour ces employés, ces entrepreneurs. C'est un monde qui veut donner du bonheur, un monde de la fête qui, lui, n'est pas à la fête", a-t-il dit.

"Depuis le début ils ont travaillé, ils ont mis en place des protocoles, ils ont été les premiers à vérifier l'identité des passes sanitaires , nous ne l'oublions pas", a-t-il souligné.